29.6.10

Ambiance dominicale à St-Cyr

J’ai posé ma caméra le long des pistes de St-Cyr. A peine plus d’une heure, un dimanche après-midi, frais, et parfois ensoleillé où visiblement les élèves de toutes les écoles de la plateforme s’en sont données à cœur joie.

Des hélicos, des Cessna, des trains classiques, des DR400, des DR221, des HR200, des robinson R22… Coïncidence, l’avion de mes débuts est à l’honneur : le DR221 F-BPRT de l’aéroclub des Alcyons.

25.6.10

Airport Madness 3

J’étais client de la version 1, puis Airport Madness 2 m’avait bien scotché devant mon écran. Airport Madness 3 devrait pointer le bout de son nez le 25 juin prochain, d’après le blog de Big Fat Simulation.

am3screenshot2[1] Nul doute que je serais client de ce jeu en Flash dont le but est de guider les appareils envahissant un aéroport toujours mal foutu, sans que ce soit du tout un simulateur de contrôleur aérien.

20.6.10

Aller-Retour à Londres en A380

4717983904_04e679e827[1]C’était aujourd’hui. Un simple aller-retour à Londres en Airbus A380. On part le matin, on déjeune à Heathrow et on revient dans le même Airbus.  On parle de 8 minutes de croisière et le service à bord est très… très rapide. Si le billet avait été au prix normal, ni moi, ni Joël ne nous serions levés tôt pour un simple baptême en Airbus A380. Mais à 79.30€, c’était l’occasion pour moi de voler sur cette machine, car je ne prévoie pas d’aller où les A380 en service pourraient m’amener.

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Il y a une ambiance particulière dans le terminal E de CDG. On distingue assez facilement les passagers qui n’ont qu’une hâte “arriver à destination” et ceux qui sont là pour en profiter. Les premiers ont le regard vide, sont vautrés dans les fauteuils du salon d’attente. Les seconds sont collés aux vitres et mitraillent les deux A380 d’Air France au contact du terminal.

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4717319911_a00939012d[1] A l’aller, nous avions choisi le pont supérieur. Il ne restait que les places à l’arrière de disponible. Bizarrement, la file d’attente est inexistante pour le pont sup., alors qu’elle est immense au pont inférieur. Nous nous installons en 87A après avoir jeté un oeil à la “Première” et aux “Business”. Glurps. A l’arrière, cela ressemble à un avion. Si, si. Le tissus des fauteuil donne bizarrement l’impression d’avoir vécu. Les fauteuil serait-il des secondes mains ? J’ai eut cette même semaine, un vol en navette (Toulouse) avec les nouveau siège Air France (vol court) bien plus élégant. L’habillage du fauteuil et du coffre me servant d’accoudoir gauche, fait aussi très plastoc. Surprise tout de même : on dispose d’un grand coffre entre le fauteuil et la paroi et le hublot. Je plains le service de nettoyage car ce grand coffre va vite devenir une grande poubelle les vols s’enchaînant.

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On apprécie aussi l’écran et les caméras disponibles (3 : vers l’avant, vers le bas et au sommet de la dérive). Malheureusement, comme à l’accoutumé à chaque annonce (Public Adress) l’écran masque l’image vidéo ! Et on ratera le(s) passage(s) dans la couche. A l’atterrissage, on ne choisi plus la vue. Seule la vue de la dérive est présente, mais c’est déjà génial (et mieux que rien).

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Bon, jusque là rien de bien génial. Les dernières générations de 777 proposent, me semble-t-il, la même fonctionnalité, mais on en redemande. Ca repousse… et les moteurs sont mis en route dans un bruit de fond plus léger me semble-t-il. Et pourtant nous sommes juste derrière, un peu en haut (pont sup). Les volets sortent dans un bruit très électrique à la différence de ce que j’ai entendu, jeudi dernier dans la navette de Toulouse. A côté de nous, l’autre A380 d’Air France, immatriculé JB. Joël apprécie.

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Décollage vers l’ouest, nous voyons le Bourget
avant de passer par dessus les nuages

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Même assis en classe économique, la place pour les jambes est appréciable. Surtout à l’arrière avec ces 2 + 4 + 2. Mais ce qui nous surprend, c’est le confort sonore. Nous l’apprendrons plus tard, en discutant avec le commandant de bord, mais la poussée à l’accélération est légère et très peu bruyante. Le confort en croisière, au pont supérieur et à l’arrière est excellente. Tous ceux qui avaient voyagé avec l’A380 en avait déjà parlé. Mais c’est plus facile à entendre avec ses propres oreilles.

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4717201227_365553a90d_b[1]La croisière passe effectivement à la vitesse de la lumière. A peine pour les PNC de servir une rapide collation. Café noir ! On s’est levé tôt. Le temps de touiller le sucre et hop… diiiing doooong… nous amorçons notre descente. Je teste en quelques secondes, le forum de discussion, à la recherche d’un Colibri à bord (cf. image). Un stack à l’arrivée, puis la finale avec un peu de vent de travers. L’avion est plaqué au sol, freine et dégage. Comme tous les autres avions. Assis à l’arrière pas de différence, si ce n’est cette ambiance sonore pas désagréable.

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Un Winglet grand comme l’empennage de mon Robin ?

Posé à Heathrow, nous ne résistons pas à filer vers l’avant pour voir les places A0 et A1. Grâce à une petite discussion avec la chef de cabine lors de l’embarquement, les PNC nous laissent passer jusqu’à l’escalier qui mène au plus beau bureau du monde. La visite du cockpit s’éternise alors que nous discutons de collimateur tête-haute avec le commandant de bord, de la course d’accélération au sol étonnement courte à notre avis (le cdb nous précisera qu’il avait mis 60% de puissance vue la très faible masse de l’avion, 200 tonnes en dessous de la masse max, pour économiser les moteurs !), de la météo, du stack à l’arrivée, du vent de travers sur la finale…etc… etc… Je suis assis sur le jumpseat, je ne sais plus où regarder tellement le cockpit est rempli d’écran et de trucs à voir. En me retournant, je découvre qu’une foule nombreuse attend au pied de l’escalier pour monter ! Confus, nous saluons, puis remercions l’équipage, et laissons de mauvaise grâce ;-) notre place. Et de la place dans un cockpit A380, il y en a.

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Le roulage est long… très long à Heathrow (cf. image précédente). Et l’attente au poste de stationnement avant de rouler est encore plus longue. 45 minutes de vol ? Mais 30 minutes au moins de roulage à LHR ;-) Surtout lorsque la file d’attente au point d’arrêt comporte pas loin d’une petite dizaine de machines. Le commandant de bord, très affable à nous donner des informations nous fait patienter en nous donnant notre position “dans la séquence”. Grâce à la caméra de la dérive, on voit que le commandant de bord slalom d’un taxiway à un autre, se faufilant dans ce qui ressemble à un labyrinthe. vive le Safe Taxy avec les écrans supplémentaires vus lors de la visite du cockpit ;-)

Puis le message “PNC préparez-vous au décollage” passe dans la cabine. Alignement piste 27 et Joël et moi admirons la course d’élan de l’A380 grâce à la vue “caméra dérive”.Virage à droite, direction CDG. Les volets rentrent dans un bruit toujours électrique de moteur.

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Le bruit, installé au pont inférieur dans les places 14, est perçu supérieur à ce que nous avons vécu il y a encore quelques minutes sur le vol aller. Etonnant, car nous sommes en plus en avant des réacteurs. A cette place (rang 14), on est aussi en configuration 3 + 4 + 3 et l’impression bétaillère est plus marquée.

L’équipage distribue des certificats de vol en A380 qui font la joie des enfants à bord. L’ambiance est agréable où sont mélangés des passagers qui vont d’un point A vers un point B et des passionnés pas tout à fait normaux qui profitent d’une offre exceptionnelle.

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Alors cet A380 ? Sympa ? Ce qui est sympa, c’est surtout l’opération à 80€ d’Air France. Une excellente idée du service de la communication. Merci Air France ! Quant à l’avion lui-même, la machine est impressionnante surtout lorsqu’on la compare aux machines à proximité. Une fois à bord, on a pas l’impression d’être au pont supérieur ou inférieur. L’aile est grande, mais sans repère le commun des mortel n’y verra aucune différence. Sur ce vol, nous avons cherché aussi à voir sa souplesse et son amplitude. Circuler, il n’y a rien à voir non plus.

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19.6.10

Demandez le programme

Le compteur affiche “25 jours” avant FarWest 2010. Nous avons validé notre trajet prévisionnel, fonction de la météo et des envies du moments, ce matin avec Bertrand. Avec un agenda et SkyVector, on arrive à tracer des traits virtuels… pour l’instant qui deviendront – nous l’espérons - bien réels !

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  • Départ de San Diego et du terrain Montgomery Fiedl (KMYF), base de notre aéroclub PlusOne Flyer.

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  • Direct Monument Valley (UT25) ou Page (KPGA) selon la météo et la disponibilité d’une chambre à The View (voir ce lien de l’hôtel) ou (moins probable) Goulding Lodge. Nous prévoyons un stop à Lake Havasu, son essence pas cher (mais pas nécessaire non plus) et son accueil chez Desert Sky. C’est une grosse journée (4h de vol environ), mais nous serons gonflés à bloc ;-)

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  • Le lendemain, soit on se réveille tranquiiiille à Monument Valley avec un ch’tit vol dans le coin, soit on part de Page et allons déjeuner à Monument Valley (UT25) pour ses spécialités indienne (souvenir de Farwest 2008). Puis direction Bryce Canyon (KBCE) à peine à 1h de vol ou nous dormirons.

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  • Lendemain, on se réveille doucement pour une promenade à la fraiche à Bryce Canyon, puis direction soit Mammoth Lake (KMMH, 3h de vol), soit South Lake Tahoe (KTVL, 1h de vol plus loin). La météo sera la grande décisionnaire, les environs de ces deux terrains étant dans ce qu’on a appelé ce matin “un truc un peu comme les Alpes, non ?”. Donc, humilité et analyse de la météo de rigueur.
  • Nous serons alors à un saut de puce de la côté (1h30 de vol). Un saut en hauteur pour passer les montagnes et se baser à Oakland (KOAK) pour profiter de San Francisco.

vlcsnap2009081023h01m23s38_thumb[1] Atterrissage à Oakland

  • Une fois à Oakland, nous souhaitons faire ENFIN un bay tour (voir ce récit de Farwest 2008). Râté pendant Farwest 2009v1 et Farwest 2009v2, ce sera l’objectif (humouuuur) de Farwest 2010.
     P1070081[1]San Francisco Bay Tour, tranquille en contact avec Norcal
  • Après une pause à San Francisco, on pourra redescendre directement pour San Diego (environ 4h de vol) pour assurer le coût et être sûr d’attraper l’avion (Air France) de retour vers la France. Si on a de l’avance, rien ne nous empêchera d’aller voir les terrains qu’on a pas bien vue les fois précédentes ;-) : Santa Monica, Van Nuys, Catalina… et en découvrir d’autres quelque part dans le bassin de Los Angeles.

P1070744[1] Arrivée à Catalina en C172

  • Il restera un peu de temps pour faire les derniers papiers (“la paille” comme on dit) entre les heures de vols et les remboursements d’essence. Toujours se prévoir une marge de sécurité ;-)

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Reste à savoir si entre le prévu et le réalisé, il y aura de grande différence ! Bertrand et moi, n’étant que VFR, ce sera madame météo qui décidera (avec son pote “r Mécanique et les petits “chances” et “envie du moment”). Dans tous les cas, notre monture est réservé (Cessna N487SP) et devrait nous attendre à San Diego.

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Si ce genre de périple vous intéresse et que vous avez ou comptez obtenir une licence PPL, le message sur “comment allez voler aux USA” (à lire en cliquant ici) devrait vous intéresser. Le message “les chifftres de Farwest” devrait aussi répondre à quelques unes de vos question (à lire par ici).

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Avant le vol en Airbus A380

A la veille d’un vol amusant, aller-retour Londre à bord d’un A380 d’Air France, j’ai reçu ce mail :

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Accompagné d’un certificat à imprimer. Marrant, un petit plus qu’un simple vol A/R et Air France semble comprendre qu’il y aura une bande de passionnés à bord ;-)

A380_Certificat de vol

17.6.10

FarWest’11

“Certes, un rêve de beignet, c’est un rêve, pas un beignet. Mais un rêve de voyage, c’est déjà un voyage”

Marek Halter

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L’article vient d’Info-Pilote de Mars 2010 (il me pardonneront le scan ?). Certes Far West’11 reste loin… très loin. Mais la Floride et les Bahamas tout proche sont très tentant n’est-ce pas ? Le plan (cf. le proverbe au début de ce post) serait : 1 semaine d’hydravion et 1 semaine de Cessna pour descendre vers les Keys, les îles et le bleu de l’océan.

13.6.10

Arriva ce qui devait arriver (récit du Fly’In Pilote-Virtuel/IVAO 2010)

Au cinquième Fly’in, arriva ce qui devait arriver : il y eut plus de pilotes breveté PPL que de passager-simmer. Certains avions n’étaient même pas plein. Par contre, une chose restera sur cette édition : il y a eut plus d’avion (12) en 2010 que de personnes en 2005 dans les DR400 (8). Le signe d’une réussite ? Pffff. Baliverne. Au delà du chiffre et de l’adage “la quantité ne fait pas la qualité”, je revendique sur le Fly’in 2010, une chose qui m’a particulièrement fait plaisir.

Fly’In 2010 – Moulins
(à voir avec les noms des participants sur ce lien)

Cela fait déjà 5 ans. En 2006, lors du 1er Fly’In, il n’y avait que deux DR400 de l’aéroclub des Alcyons de St-Cyr à rallier Vesoul. Les avions étaient plein à craquer. Ce n’est pas par hasard que j’ai mis ces deux photos l’une en dessous de l’autres. Si vous regardez attentivement, vous allez retrouver des têtes. Il y en a deux là, qui étaient passagers en 2006 et qui sont PPL en 2010 ! Il y en a un autre qui n’apparait pas sur la photo de 2005. C’est Thierry M., qui avait impulsé l’idée, lui le professeur des écoles de Vesoul qui avait utilisé l’aéronautique comme support mathématique pour l’année scolaire. En 2006, il nous attendait à Vesoul avec sa classe. En 2010, il est venu à bord de son DA20, étrennant son PPL lors d’une de ses premières grandes nav !


Fly’In 2006 - Vesoul

Bien sûr, rien ne dit que sans ces Fly’ins, ils n’auraient pas poussé la porte d’un aéroclub. Bien sûr, ils ne se sont pas découvert à cette occasion une passion pour l’aéronautique. Ils l’ont déjà, en 2006, là devant le hangar à St-Cyr à quelques minutes de la mise en route. Mais ils n’ont pas encore la certitude de prendre la bonne décision. Ils savent seulement que “ça doit être génial”. A la fin de la journée, ils confirment d’eux-même, le visage exprimant le mélange de fatigue et de plaisir : “c’est génial”. Et ils repartent avec dans les yeux, la décision prise “j’y vais, je me lance, je passe mon PPL”.


Au départ de Pontoise 9h00, les équipages des deux Cessna au départ de Pontoise.

Je revendique simplement que ces rencontres entre passionnés du réel et du virtuel sont une occasion, comme les portes-ouvertes de nos aéroclubs ou tous les vols que les pilotes de loisir organisent avec leurs amis, pour faire découvrir les coulisses de notre aviation générale : la réservation d’un avion, la préparation du log. de nav, tous les éléments à vérifier avant de partir (NOTAM, SUP AIP, AZBA…), la sortie des avions du hangar (vive Hispano), toutes les cartes nécessaires… etc… “Ah, c’est donc comme cela que cela fonctionne… On peut donc faire tout ça, avec un brevet d’avion… Et je pourrais le faire, moi aussi ?

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Bidon plein, cœur léger !

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Pour le Sierra-Mike aussi

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Embouteillage du matin

Dès les premières minutes, on sent la passion transpirer. Ils savent tant de chose sur l’aviation, ils ont tellement préparé leur journée, qu’ils rattrapent même mes erreurs (une histoire de tourner à droite au lieu de la gauche pour rattraper la barre du VOR ;-) Merci à Thomas assis à l’arrière qui n’en rate pas une ! Les checklists sont égrenées, ils ne savent plus où donner de la tête.

Une fois en l’air, ils découvrent le contact avec le manche ou le volant. La réaction de l’avion si différente de Flight Simulator. Le bruit et les échanges radio dans le casque. La vision a la fois réduite et si vaste tant il y a de choses à voir. Les actions qui s’enchaînent, les décisions à prendre, les corrections à apporter. Ils cherchent les trafics au passage d’une balise, carrefour improbable en l’air où l’on risque de croiser de trop près une autre machine.

Pour éviter de faire un vol en ligne droite, j’avais prévu un touch&go sur un terrain en chemin entre Pontoise et Moulins. Orléans et sa piste en dur fera l’affaire, même si c’est un terrain qui ne m’est pas inconnu.

Nous pratiquons alors l’intégration sur terrain non-contrôlé avec ce Cessna à train rentrant… la verticale… la reconnaissance… le vent arrière… Le train sort… 1 verte…. confirmé… La finale… Toujours dehors le train ? On touche et on repart en virant vers le sud pour rejoindre Moulins. Charles, mon copilote sur la branche aller, s’applique à tenir son cap et son altitude. Il est très concentré, c’est sa machine pendant que je me perds dans ma nav. Qu’il est bon de voler sans aucun GPS à bord pour confirmer qu’on est bien sur le trait, lorsque justement on est pas sur le trait !

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Finale 26 à Moulins

A l’arrivée, je lance un superbe “on est devant le précédent” comme premier contact avec l’AFIS de Moulins  (trop long à vous expliquer ici ;-). Nous ne sommes pas les premiers et déjà des gilets jaunes nous guident. Nous poussons les avions dans un coin du parking pour laisser la place aux 12 avions attendus. L’AFIS a dû s’étonner de voir débouler autant de monde, d’autant que le CAVOK n’est pas là, qu’il y a un peu de vent et que le plafond n’est pas des plus hauts. Très largement VFR, mais on n’aurait préféré que madame météo fasse un effort. D’autant que cette dernière annonce un coup de vent et des orages pour la fin d’après-midi, ce qui va raccourcir notre programme.


Dur travail des placiers pour ne pas prendre trop de place

A peine le temps de discuter, de pique-niquer et je n’arrive pas à saluer tout le monde, ni à voir toutes ces machines : Piper PA28, Cessna 172SP, 172RG,  172SP G1000, Robin DR400-140, 160 et 180, Diamond DA-20 et DA40. Elles arrivent en ordre dispersé de Pontoise, Persan, Chavenay, Lognes, Toussus, Vesoul, Grenoble et Dreux. Chacun ayant eut son petit imprévu. Gérad, très gentiment parti seul de Dreux dans son DR400, a fait un stop à Nevers pour embarquer Jean-Claude qui avait lancé une bouteille à la mer sur le forum Pilote-Virtuel (“quelqu’un passe par Nevers ?”). Les coéquipiers de Thierry ont des soucis de voiture, mais c’est sans compter la gentillesse de David qui rebrousse chemin pour aller les chercher en voiture. Sur le parking sont stationnés des Robin, des Piper, des Cessna, des Diamond. Les cockpits regorgent d’aiguilles, un peu, beaucoup et très très peu (n’est-ce pas Louis avec ton G1000 !) Il y a des PPL tout frais et des vieux PPL. Tout le monde s’échange ces impressions sur le vol aller. Pour retrouver la photo de groupe annoté des noms des participants, rendez-vous sur ce lien Flickr.


Pique-nique improvisé sur l’herbe de l’aérodrome

Après le rapide pique-nique, il est déjà temps de repartir. Bertrand nous précède avec l’autre Cessna d’Hispano et décolle sous le regard d’une trentaine de personnes ;-)

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Puis, c’est à notre tour de mettre en route. Thomas est assis à droite. Nous nous frayons une place parmi tous les avions et les participants. Le parking est encombré. Je roule très lentement et m’assure que tout le monde me voit.

Comme à l’aller, nous ne résistons pas à effectuer une intégration sur un terrain pour un toucher. Notre choix se porte sur Joigny, assez proche de notre route. C’est encore un excellent exercice de navigation VFR. Toujours aucun GPS à bord. Nous utilisons les cartes papiers et effectuons des croisements de VOR. C’est Charles assis à l’arrière qui trouvera le terrain le premier. Je me trompais et visais… autre chose. Décidément, ils sont forts ces pilotes virtuels !

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Finale 26 à Joigny

La météo ne nous gâte pas pour la suite. Les pilotes virtuels expérimentent un gros grains dans lequel le Cessna 172RG d’Hispano se fraie un chemin. Nous entendons sur la fréquence du SIV des avions qui renoncent à partir vers Deauville et changent leur plan pour au moins… Rouen. Les TAF pris avant de partir nous avaient rassurés. Pourtant nous demandons confirmation au SIV (“Vous pourriez nous donner la dernière de Pontoise, s’il vous plait ?”) car ce que nous avons sous les yeux n’est guère engageant. La visibilité diminue à vue d’oeil, la pluie cingle le pare-brise du Cessna.

Finalement, la météo à Pontoise est très encourageante (SKC) et le ciel se dégage une fois arrivé au sud de La Ferte-Alais. Le reste est classique, si ce n’est le vent un peu de travers piste 23 et une ch’tite rafale qui me fait poser le C172 sur le train principal droit de façon totallement involontaire. Voilà encore de l’expérience pour mes pilotes virtuels (et pour moi par la même occasion).

Au retour... à Pontoise
Au retour, nous nous abritons sous l’aile du Cessna 172RG

 

Je ne sais pas ce qui va arriver à tous ces participants, pour l’instant simples passagers (mais passagers très “copilotes” en ce qui concerne mon équipage). Je souhaite ardemment qu’ils puissent suivre les chemins de Ludo, Gérard, David et autres Thierry. Ils se reconnaitront. Certains ont déjà annoncé sur les forums Pilote-Virtuel et IVAO, quelques jours après ce Fly’In, être passé par la case “visite médicale” et “inscription en aéroclub”. D’autres ont franchi une étape supplémentaire sur le long chemin de la décision “je passe mon PPL”. D’autres envisagent la voie de l’ULM ou – “au moins pour commencer” comme ils disent – de viser le BB (Brevet de Base) tremplin vers le PPL.

Thomas, Vincent, Charles et les autres que j’oubli étaient passagers, passionnés et déjà experts lors de Fly’In 2010.

Que seront-ils sur Fly’In 2011 ?

 


Les avions parkés tels qu’on les découvre en dégageant la piste

 


Sourire de David qui a craqué après le Fly’In 2009

 


L’équipage du F-GIVA


Le Staff IVAO France bien représenté

 
Visite de courtoisie à l’AFIS

Merci à : Thomas L., Charles D., Bertrand F., Antoine M, Nicolas S., Ludovic, Nicolas S., Marc D., Vincent R., Frédéric P., Barez B., Régis V., Jeff G., Quentin B., Rémy V., Vincent R., Guillaume P., Louis P., Didier B., Robert T, Vincent G., Eddy F., Loïc C., Thierry M., David W., Marie-Elise P, Marie-Bénédicte P, Félix C., Eric Z., Nathanaël P., Jérémy L., Erwan L., Nicolas R., Gérard P et Jean-Claude.

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