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14.2.12

Bon, faudrait arrêter cette séquence nostalgie !

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Alors que plusieurs Farwestiens dinaient ensemble, il y a quelques jours, j’ai retrouvé cette photo du tout premier Farwest en septembre/octobre 2008. Une pause, juste un instant, sur l’immense terrain de Mojave, juste avant de repartir pour McCarran, Las Vegas. C’était le 6ième jour, 2200nm déjà parcouru et encore des tonnes de choses à découvrir. Nous revenions du Canada et n’avions pas encore vu le Grand Canyon, Page, Monument Valley…

14.5.10

On en raconte de ces bêtises

A l’occasion de la découverte (merci Bertrand F.) d’OverStream bien plus pratique que les quelques outils que j’avais téléchargés pour sous-titrer des vidéos, re-voici la vidéo de l’atterrissage à Monument Valley. La bande son n’était pas très claire, avec les sous-titres on voit bien que Florent et moi racontons n’importe quoi dans le Cessna ;-)

24.5.09

Et la farandole PriceLine continue

Nous avons réservé les premiers hôtels pour les premiers jours de Far West'09. Nous avons donc été (re)initiés à la méthode PriceLine par Marc-Olivier.

Voici donc un petit rappel "c'est-comment-que-ça-marche-ton-truc-d'internet-d'hôtel-pas-cher ?" (trademark Marc-Olivier) :

  1. Rendez-vous sur www.priceline.com
  2. IMPORTANT : Cliquez sur "Name Your Own Price" :
    nameyourownprice
    Cliquez bien sur "Name Your Own Price", sinon vous vous retrouverez sur des fonctions classiques à la Opodo, hotels.com ou Expedia.
  3. Choisissez alors l'endroit où vous souhaitez trouver un hôtel et sa catégorie (le nombre d'étoile). PriceLine décompose les grands villes en plusieurs zones :
    Sans titre 2
    Sans titre 6 
  4. Il faut ensuite demander le prix que vous êtes prêt à payer. Mais quel prix indiquer dans cette case ? Comment savoir à partir de combien miser ? Filez au point 5. pour tout savoir si vous êtes pressés.
    Sans titre 10


    Pour rappel, soit PriceLine accepte votre prix et vous voilà avec une chambre d'hôtel pas cher (n'oubliez pas qu'il faut rajouter les taxes, exemple : 64$ sans les taxes pour le Hilton 4* Union Square à San Francisco arrive à 81$ avec les taxes), soit il refuse votre proposition (votre "name your own price") et vous n'êtes débité de rien du tout.
  5. Pour connaître les prix pratiqués et surtout les prix auxquels d'autres clients ont déjà obtenu leur chambre, rendez-vous sur l'un des deux forums suivants :
    http://biddingfortravel.com/ ou http://betterbidding.com/

    En utilisant les fonctions de recherche classiques d'un forum sur Internet (préciser le lieu, la zone de recherche telle qu'elle vous est proposée par PriceLine à l'étape 3) vous verrez des internautes qui indiquent les prix qu'ils ont réussir à obtenir et/ou les mises infructueuses. C'est donc un excellent point de départ en considérant la date de leur mise réussie !
    Vous pouvez aussi consulter les classiques comme Expedia, Travelocity ou Opodo pour connaître le prix du marché (supérieur aux mises gagnées des Priceliners).
  6. Assurez-vous d'avoir une solution de secours au cas où vous vous y prendriez mal avec PriceLine. Un site de secours que j'utilise est Hotwire : www.hotwire.com.  HotWire vous donne directement des prix agressifs d'hôtels pour des catégories et des zones (un peu comme Priceline). C'est bien sûr plus cher qu'une bonne mise sur PriceLine, mais la chambre est garantie à ce prix. Il vous cache néanmoins le nom de l'hôtel jusqu'à ce que vous indiquiez le numéro de votre carte bleu. Le prix "HotWire" est donc une sorte de prix plafond pour votre mise sur PriceLine et si PriceLine échoue vous pourrez toujours acheter sans risque la chambre proposée par HotWire.

Parfois le prix ne sera pas accepté. Il vous faudra attendre 24h si vous ne voulez rien changer ("je veux un 4* dans cette zone, pour cette date à ce prix, un point c'est tout !) ou disposer d'un FreeBid (le site vous indiquera la marche à suivre). Vous devrez remiser en modifiant soit la date, soit la zone (en étendant votre recherche) ou bien en changeant la catégorie de l'hôtel. Mais alors comment s’en sortir plus rapidement ?

  • Une première solution est de disposer de plusieurs comptes (plusieur amis ?) et plusieurs cartes de crédit. Si un compte n'arrive pas à trouver à tel prix, il suffit d'en prendre un autre. A un compte, il faut associer un numéro de carte de crédit.
  • Seconde piste : bien connaître les zones où vous misez. Lors de la sélection de la zone, vous remarquerez que les catégories d'hôtel changent. Si vous recherchez absolument un 4* et que dans la ville cible il y a des zones où ne se trouvent pas de 4*, ces zones sont de bonnes zones pour étendre vos recherches en simplement augmentant votre mise (bid) et en choisissant une zone qui n’offre pas d’hôtel de la catégorie demandée !
  • Troisième piste : après un échec, utiliser la touche "RETOUR"/BACK de votre navigateur pour revenir à la sélection des zones. PiceLine retient des combinaisons (zones+catégorie d'hôtel+mise). Tant que les couples sont strictement différents vous pouvez miser (source : http://www.kval.com/news/consumertips/7516117.html)

En résumé, les (+) et les (-)

(+) Si vous avez un PC avec Internet et un peu de temps (la recherche du prix à miser), les prix sont imbattables si vous cherchez du 4* à prix démentiel.

(+) Un excellent moyen d'aller dans des hôtels que je n'aurais pas pu m'offrir sans PriceLine

(+) Ça marche ! $107 en moyenne pour FarWest'09v2

(-) Il faut un PC ou un smartphone avec l’application Priceline, Internet et ne pas s'y prendre à la dernière (dernière) minute : avant 23h pour le lendemain.

(-) Vous ne choisissez pas l'hôtel exact, vous choisissez une catégorie d'hôtel ("4 étoiles", ça ira ?) et une zone. Mais bon entre les Hilton, Omni, Marriot, Hyatt...

 

Quelques exemples

  • Le Hilton Sans Francisco à Union Square, la nuit à $81.21 (mise à $64 et $17.21 de taxes) début juin 2009

 

 

 

 

 

  • Le Hilton Gaslamp à San Diego fin mai à $87 (mise à $67+ $16.38 de taxes)
  • Le WestGate à San Diego fin mai à $88 (TTC)... J'ai un doute sur le dresscode (bermuda+casquette+dockside accepté ?)

Mise à jour d'août 2009 avec les hôtels de FarWest'09v2 (du 1er au 20 août 2009 en prix TTC) :

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2.4.09

Le N4975F de FS2004 chez lui

Grâce au talent de David M. rencontré sur IVAO (mais aussi en réel au moins durant ce voyage mémorable), mon Flight Simulator 2004 prend encore plus des allures de Far West. En effet, le Cessna 172 de Carenado dispose maintenant d'une superbe reproduction de texture du Cessna que nous avons utilisé pour Far West'08 et que nous avons réservé encore pour 2009.

Au dessus de Los Angeles



La texture se télécharge sur AVSIM en cliquant ici. L'avion est un modèle payant de Carenado. Il est possible de l'acheter en cliqnant ici.

6.2.09

Sommes-nous vraiment rentrés ?


Episode 20 : "Sommes-nous vraiment rentrés ?"
Il faut se résigner à écrire ce dernier message sur le blog. "Episode 20/20". Drôle de coïncidence. 20/20 résonne comme une note d'écolier, comme si on avait voulu donner une note à ce voyage. Plusieurs semaines après être revenu en France, je suis encore assis au Typhoon, le restaurant du terrain de Santa Monica. Je partage la table avec Marc-Olivier, Christophe, Florent et Rémy T., le local de l'étape. Je déguste du bœuf de Mongolie. Étonnant mariage entre la Californie ensoleillée, les images exceptionnelles de notre incroyable vol en longeant la classe BRAVO de Los Angeles et cette viande venue de si loin. Je n'ai pas envie d'écrire ce dernier message sur mon blog qui sommes comme une conclusion inutile de "Far West 2008". Je n'ai pas envie de refermer ce livre, de mettre un terme à ces promenades dans l'ouest américain, d'oublier tous ces terrains survolés, ces approches incroyables, ces navigations au cœur de cartes postales à 360 degrés. Le dernier récit de Far West est à lire en cliquant ici.

Episode 19 : "Plus que quelques heures"
Mercredi 1er octobre. Dernier jour de "Far West 2008". Départ de Sedona. Ravitaillement à Palm Springs (J.Cochran ) à 230 nm., pour presque 2h de vol. Puis départ pour Santa Monica ou un colibri devrait nous attendre. Déjeuner au Typhoon sur le terrain après une petite nav. (tout est relatif) d'environ 2h. Ensuite, on envisage un petit vol local, peut-être vers l'ile de Catalina. Et enfin la dernière branche vers San Diego, Montgomery Field. Notre terrain de départ. Et la boucle sera bouclée. Récit à lire en cliquant ici.


Episode 18 : "En route vers Sedona"
Il y a des photos et des moments qu'on aimerait ne pas oublier. Cette photo où nous nous dirigeons vers nos avions est pleine de saveurs et de plaisirs. Nous repartons du terrain mythique de Monument Valley après une rapide pause. Nous avons déjeuné face à cette immense vallée de spécialités Navajo pour touristes. Nous regrettons de devoir repartir déjà. Il faut sans nulle doute revenir et au moins passer une nuit dans cette endroit majestueux. Peut-être sur Far West 2009, pourrons-nous avoir des chambres disponibles ? Cliquez-ici pour lire le récit de notre arrivée à Sedona, le premier porte-avion de notre périple.

Episode 17 : "C'est au pied du mur..."
Cette destination, je me souviens encore lorsque Marc-Olivier nous l'a "vendu". Durant les toutes premières discussions de la préparation de ce voyage, il répondait pratiquement "oui" à chaque fois que nous demandions si on pouvait aller par ici ou par là. Monument Valley était une destination pratiquement obligatoire dans tout le trajet. Les images de Western trottaient dans notre tête. Il fallait y aller presque coûte que coûte : dans le désert, un lodge nous attendrait pour y passer la nuit, une piste privée (UT25 pour les intimes) pour laquelle nous demanderions une autorisation aux indiens Navajo (les propriétaires), une butte immense dans l'axe de la seule piste disponible, une piste qui monte, un décor i-ni-ma-gi-na-ble. Bref, vous alliez voir ce que vous alliez voir. "Et toi, Vincent, qui aime les approches originales, tu vas être servi". Cliquez ici pour lire la suite de ce récit avec une vidéo de l'atterrissage et un superbe panoramique à 360 degrés en bout de piste.

Episode 16 : "On est où ? Je sais pas... mais c'est joli"
Entre un café dans une tasse en polystyrène, un mufin de supermarché et la grande route, nous voilà tous attablés sous le franc soleil du matin. Nous sommes un peu à l'étroit sur la terrasse exiguë de notre motel. La journée commence bien. Il fait grand bleu. Les nombreux touristes, dont quelques français, s'affairent à trouver un café chaud. Nous chaussons déjà nos lunettes de soleil. On se croirait en vacances.

Episode 15 : "Moments magiques à Page"
L'atmosphère pousse à ne pas rester au sol. Il fait doux. Pas la chaleur suffocante d'un désert. Je lève les yeux et regarde au loin. Je ne vois vraiment pas pourquoi je resterais au sol. Après les pleins, je veux repartir. Je propose à Florent et Alex de m'accompagner. Je serais reparti tout seul, même s'ils n'étaient pas venu avec moi. Nous re embarquons. Le Duchess est encore en vol. Je l'appelle sur 123.45. Allons le retrouver pour un vol en patrouille au crépuscule dans ce décor extraordinaire. Profitons de cette liberté qui nous est donnée, de monter dans notre avion et d'aller faire un tour, au soleil couchant au dessus d'un décor de cinéma.


Episode 14 : "Que le spectacle commence" (Vegas - Page)
Nous voilà à 9000 ft et à la verticale du Grand-Canyon en Arizona. Florent est aux commandes du Cessna 172. Je suis assis en place droite avec l'appareil photo, le camescope et le Garmin 496. Sur mes genoux, la carte VFR 1/250 000 du Grand Canyon est dépliée. Nous suivons studieusement le lit du Colorado. Devant nos yeux, un spectacle incroyable se déroule. Des canyons profonds de plus de 1500 mètres et jusqu'à 30 km de large se succèdent. Nous avons 450 km de visite qui nous attendent. Mais avant d'en arriver là, la veille au soir...


Episode 13 : "Il est 08H00 locale et il fait 32 degrés" (Mojave - Las Vegas)
Les trois avions sont sagement stationnés les uns à côté des autres sur le parking ensoleillé de Mojave. Nous prenons le temps de nous photographier tous les 6 près des avions. La tour affiche toujours un insolent "Air and Space port". Nous, nous sommes fiers aussi d'être déjà arrivés jusque là. C'est mon 6ème jour aux Etats-Unis, il faut parfois faire un "stop" pour nous rendre compte du chemin parcouru. Nous avons déjà parcouru plus de 2200 nm (plus de 4100 km). Ce n'est pas fini et j'ai déjà l'impression d'avoir fait un nombre incroyable de vols exceptionnels. On pourrait s'arrêter là.
Cliquez ici pour lire la suite de ce récit, la traversée du désert et l'arrivée sur Las Vegas !


Episode 12 : "Comme un second voyage qui commence" (Oakland - Mojave)
Le vol entre Klamath Falls et Oakland a presque été une formalité. Nous voilà posé à Oakland. Nous avons encore couru après le lièvre de la 27 droite. Florent et moi avons de nouveau eut des frissons en final. Nous retrouvons "Les Alex" et le Cessna Tango-Bravo enfin libéré de ses soucis de freins, de cylindre et de trucs qui fuient dans le machin. Je n'imagine pas l'explication technique en anglais avec le mécano aéro. Puis nous faisons le plein au SelfServe en prévision de demain. Comme à la maison, nous cherchons une place de parking au FBO Kaiserair pour garer pour la nuit le Cessna 172. J'imagine qu'une longue journée nous attend demain. J'imagine.


Episode 11 : "Sans histoire" (Klamath Falls - Oakland)
La nuit commence à tomber sur l'aéroport de Klamath Falls. Normalement, après 4 h de vol dans la journée, nous devrions chercher ou plutôt Priceliner un hôtel pour nous reposer et reprendre des forces pour les vols du lendemain. Mais dans ce séjour, rien n'est normal. Florent et moi mettons à jour le Garmin 496, comparons nos log de nav (toujours au format des Alcyons) puis répétons mentalement le vol qui nous attends. Pour lire la suite de ce récit qui nous amène de nuit vers Oakland, cliquez ici.

Episode 10 : "Tranquille" (Seattle - Klamath Falls)
Nous profitons du FBO à Seattle Boeing Field. Il fait beau. La branche suivante ne semble pas compliqué. Tout droit vers Klamath Falls. Le temps de préparer les cookies et nous filons vers le site, laissant Seattle derrière nous et visant la ligne de volcan. Mais saurons-nous cuire les cookies avant le départ, vous le saurez en lisant ce récit ;-)

Episode 7bis : "Le même vol, mais vu au dessus de la couche" par Marc-Olivier
Alors que Florent et moi galérions (je n'ai pas trouvé de meilleur terme) sous la couche entre Portland et Vancouver, le Duchess emmenait Marc-Olivier et Christophe presque tranquillement au soleil, au dessus des nuages. Voici leurs images. Et pendant ce temps, nous on slalomait entre les averses... Grrrrr

Episode 9 : "Ce soir, on dort à San Francisco ?"
Nous sommes à Vancouver. Je me souviens maintenant qu'au début du séjour, Marc-Olivier nous avait dit "Et à Vancouver, on ira faire un tour en avion au dessus du centre ville, vous verrez, c'est sympa". Et nous de répondre, blasés : "ah bhaaa oui, on ira survoler le centre ville, c'est tout à fait normal... monsieur".
Aurons-nous le courage de préparer la navigation vers le centre ville avant de repartir vers Seattle ? C'est à lire par ici.


Episode 8 : "Pas une seconde en l'air"
Il nous fallait bien ça, après nos péripéties de la veille. D'un commun accord, nous avons décidé de passer une journée au calme, sans voler à Vancouver. Pas d'avion (ou presque). Pas de navigation à préparer. En espérant qu'il fasse beau le lendemain, mais en fait on ne s'en préoccupe pas. Vraiment pas une seconde en l'air ? Mais vous avez préparé tout de même un truc ? C'est pas possible... La suite est à lire par ici.


Episode 7 : "No comment"
Le mashaller vient à peine de poser les cales sur la roue droite alors que j'entrouvre la porte du Cessna pour en descendre. Dehors, je constate qu'il fait plus frais qu'à Medford. Avec ce que nous venons de faire, j'ai forcément chaud. Curieusement, je prend conscience du plafond nuageux. C'est gris et à peine blanc. Pas de bleu à l'horizon. Partira ? Partira pas ? C'est à lire dans ce récit.



Episode 6 : "Et ça continue encore et encore... C'est que le début d'accord, d'accord"
Une grosse journée s'annonce. Encore une, me direz-vous. Malgré la soirée animée au Karaoké du motel, le programme est toute de même de repartir de Medford. Nous ne regretterons pas notre motel sous une autoroute. D'autant qu'un Marshaller nous attend à Portland.
L'arrivée à Portland ? Comment s'est-elle passé ? C'est à lire ici.

Episode 5 : "Les mêmes textures que dans Flight Simulator ?"
Changement de destination après la promenade du matin. Le Tango-Bravo est en panne et nous devons être 3 par machine. Haut, Klamath Falls n'est pas forcément le meilleur terrain s'il fait chaud. Alors nous changeons nos plans. Ce sera Medfort avant d'arriver à Portland destination du soir. Mais la journée file vite.
Klamath Falls ou Medfort ou Redmond ? Pour savoir si nous sommes arrivés à bon port, lisez ce récit ;-)

Episode 4 : "Réveil difficile"
Nous n'avons pas pu nous remettre de nos émotions. Tellement crevés, que je ne me souviens plus si on a priceliné la veille. En tout cas, pas moi. J'étais encore complètement en vrac. La seule journée précédente aurait pu contenter le pilotaillon des plaines.
Que réserve cette deuxième journée ? Lisez-le en cliquant ici.



Episode 3 : "Mon premier vol... de nuit"
Après les aventures de la matinée, puis de l'après-midi... la journée n'est pas terminée. Mais nous sommes tous épuisés. Et nous avons besoin de temps pour reprendre nos esprits. A peine descendu de l’avion, nous échangeons nos impressions. « T’as vu à quelle vitesse va SOCAL ! », « C’est toi qui a eut un problème de transpondeur au départ ? », « Et le 3-60, c’était vous ?». Nous découvrons tout. Nos yeux sont grands ouverts. Nous sommes de grands enfants.
La suite de ce récit ? A lire vite, par ici.

Episode 2 : "Premiers vols"
Nous nous réveillons. Le temps est brumeux. Mais on nous avait prévenus. La brume sera là, le plafond bas, et on devrait néanmoins pouvoir partir. Nous quittons notre « Long Stay Hotel » et trimballons pour la première fois nos valises vers le terrain. La première fois d'une longue série. Chose amusante, il nous suffit de taper un code à l'entrée du terrain pour rentrer avec la voiture et ainsi apporter nos valises aux pieds des avions. La grande classe.
Pour lire la suite de ce deuxième récit, cliquez ici.

Episode 1 : "Premiers contacts"
Il nous tarde d'aller voler. D'aller en découdre avec les ATC. Néanmoins, les premiers contacts avec l’aviation aux Etats-Unis se feront avec l'aéroclub « Plus One Flyer » et surtout avec le FSDO (prononcez fisse-doo) de San Diego juste en face, car nous n’avons pas de licences américaines de pilote.
La suite de ce premier récit de notre périple sur la côte ouest est à lire par ici

2.1.09

eAPIS : Encore un pas de plus vers "Far West 2009"

La procédure d'entrée aux Etats-Unis pour les séjours de courte durée va changer le 12 janvier prochain. Le programme d'exemption de Visa faisait jusqu'alors remplir dans l'avion le célèbre formulaire vert aux questions... surprenantes. Tout cela devient électronique et nécessite dorénavant la saisie d'un formulaire au moins 72 h avant le départ. Pour plus d'info. voir la page d'aide en français de l'eSTA (Electronic System For Travel Authorization) en cliquant ici. Ça, c'est pour le touriste lambda perché dans son A330 Northwest au départ de CDG ;-) La demande peut-être faite en avance, prends 3 secondes, est valable 2 ans (ou à la date d'expiration du passeport)... et est modifiable.

En complément et pour l'aviation légère, il y a aussi des petits changements (décrits dans le "texte" ici, merci... Marc-Olivier pour le .PDF de 20 pages !), si on souhaite quitter ou rentrer aux Etats-Unis à bord de son propre appareil (date limite le 18 mai 2009). Pour cela, il faut que les commandants de bord s'inscrivent sur ce site https://eapis.cbp.dhs.gov/



Ça me rappelle un aller-retour au Canada au départ de Portland et au retour à Seattle (cliquez sur les liens pour les récits Far West 2008). La déclaration de départ ou d'arrivée doit donc se faire électroniquement avec un préavis de 60 minutes. Vive les Smartphone et les FBO bien équipés en ordinateurs ! On pourrait le refaire de FlightCraft à Portland (comme le montre la photo ci-après) ?


Christophe, Marc-Olivier et Florent
dans le Pilot Lounge de Flightcraft à Portland


Je viens de faire ma demande de compte sur le site eAPIS. Encore un pas de plus qui me rapproche de "Far West 2009".

EDIT 08.01 : je viens de recevoir un mail en retour d'eAPIS avec la procédure et la clef d'activation de mon compte. Il aura donc fallu compter 6 jours de délai... et uniquement (dans mon cas) un Internet Explorer pour effectuer l'activation.

31.12.08

L'atterrissage à Santa Monica comme si vous y étiez

Après "L'arrivée à Monument Valley comme si vous y étiez", "L'arrivée à Portland comme si vous y étiez", et enfin "L'arrivée à Las Vegas comme si vous y étiez", voici l'arrivée à Santa Monica (en Californie, petit nom KSMO) situé à quelques mètres (j'exagère à peine) de l'aéroport de Los Angeles.

Encore une fois, vous voilà donc assis à bord du Cessna 172 November-Four-Niner-Seven-Five-Foxtrot, en longue finale pour la piste 21 de Santa Monica. En arrivant par le nord, après avoir contourné la classe Bravo de Los Angeles et être passé sous les arrivée de LAX, vous allez être lâchés par SOCAL Approach et vous allez contacter la tour de Santa Monica. L'information Kilo est à bord. Vous filez rapidement en descente vers la mer. Dans quelques minutes, vous survolerez la colline d'Hollywood, longerez West Hollywood et passerez au dessus de Beverly Hills.

Pour ceux qui préfèrent Viméo :



Bon atterrissage.

6.12.08

L'arrivée à Monument Valley comme si vous y étiez

Après "L'arrivée à Portland comme si vous y étiez" et "L'arrivée à Las Vegas comme si vous y étiez", toutes les deux filmées à bord du Cessna 172 November-Four-Niner-Seven-Five-Foxtrot, je vous propose l'atterrissage à Goulding sur le terrain privé UT25, en plein Monument Valley. Le terrain est en auto-information, alors on démarre par la verticale alors que le Duchess et le Tango-Bravo sont déjà posés. A la différence des précédentes vidéos, c'est surtout intéressant pour le paysage plus que pour la phraséo. La suite en images qui bougent et avec du son réel (et le blabla de Florent et moi ;-) :



La vidéo DivX HD est également téléchargeable par ici :
http://vincent.surleweb.eu/videos/FarWest2008-Monument-Valley-Goulding-Divx-HD720p.avi

Tout comme pour Portland et Vegas, je vous invite à relever ;-) :
- Le buisson sur la piste, très Far West (tumbleweed in ingliche me souffle Marc-Olivier)
- Le service ultra luxe VIP à l'arrivée avec parking intégré et créneau "fait à la main"
- L'accent amerloque
- La beauté du paysage, mais ça vous aviez trouvé tout seul

8.11.08

Behind the duchess

J'arrive vraiment pas à décrocher de ce voyage... Il y a des phrases qu'on lâchait régulièrement après chaque atterrissage : "On va où ?" (parce que nous étions perdu à chaque destination) et à l'attention du contrôleur "Behind the duchess" (le Duchess étant le petit nom du Beech 76 dans lequel se trouvait Christophe et Marc-Olivier). Comme s'il n'y avait qu'un Duchess dans le coin, qu'il venait de se poser devant nous et que le contrôleur connaissais CE duchess. Forcément futile, mais un peu comme une bouteille à la mer, cela voulait dire : "On va au même endroit que lui, si vous pouviez nous dire où il est vous seriez bien aimable".

Alors forcément, à chaque fois que je vois, sur un abribus ou une colonne Morris cette promotion du film "The Duchess" , me revient en mémoire le "...behind the duchess".

4.11.08

Autodérision

"ViteFaitBienFait" a du soucis à se faire ! Voici le premier film des productions "ViteFaitMalFait" d'un certain Alexandre dit "Alexandre DB" ou "Pas Alex, l'autre Alex"... suivez mon regard ;-)

26.10.08

L'arrivée à Las Vegas comme si vous y étiez

Après "L'arrivée à Portland comme si vous y étiez", voici l'arrivée à Las Vegas filmée à bord du Cessna 172 immatriculé November-Four-Niner-Seven-Five-Foxtrot. On démarre après avoir fait le vent arrière au dessus du Strip de La Vegas et un petit guidage radar pour la base. La suite en images qui bougent et avec du son réel :


Pas de video ? Télécharger le lecteur DivX Web Player pour Windows ou Mac

La vidéo DivX HD est également téléchargeable avec l'un des deux liens suivants :
http://vbazillio.free.fr/FarWest/video/FarWest2008-Arrivee-LasVegas-Divx-HD720p.avi
ou par ici
http://vincent.surleweb.eu/videos/FarWest2008-Arrivee-LasVegas-Divx-HD720p.avi

Je vous invite à relever ;-) :
- Lorsque j'appelle la tour de Las Vegas... par un superbe "Los Angeles Tower".
- L'attention extrême des contrôleurs à ce moment de la soirée. A croire qu'ils nous avaient mis, nous les frenchies, sur une fréquence rien que pour nous. Qui a déjà qualifé les ATC US par le mot "Service" ?
- Quelques gros mots trainent dans la vidéo. Éloignez les oreilles chastes. Mais j'aurais bien voulu vous y voir !
- Allez jusqu'à la fin, vous y verrez un vrai "Follow Me". Aussi "classe" que dans Flight Simulator !

23.10.08

Le blog de Florent


J'avais complétement oublié de mettre un lien vers le blog de Florent. Florent ? Mais oui, Florent mon coéquipier sur "Far West 2008". Il a d'autres photos et bien sûr ses récits ! A ne pas manquer.

11.10.08

L'arrivée à Portland comme si vous y étiez

Bienvenue à bord. Vous êtes dans un Cessna 172 immatriculé November-Four-Niner-Seven-Five-Foxtrot, à 3 minutes de la verticale de Portland (KPDX) pour un complet sur la 28R.




Pas de video ? Télécharger le lecteur DivX Web Player pour Windows ou Mac

La vidéo DivX HD est également téléchargeable avec l'un des deux liens suivants :
http://vbazillio.free.fr/FarWest/video/Portland-Arrivee-v1.0.avi
ou par ici
http://vincent.surleweb.eu/videos/Portland-Arrivee-v1.0.avi

Nouveauté 21.10.08 : Les sous-titres ! Dans l'ombre Marc-Olivier a écouté, re écouté et re ecouté la vidéo pour nous la traduire en entier ! J'en ai fait un fichier .SRT utilisable par beaucoup de lecteur comme Gom Player, VLC... Téléchargez la vidéo à l'aide d'un des deux liens précédents et placez ce fichier sous-titre dans le même répertoire. Normalement, votre lecteur multimédia doit lire automatiquement le fichier sous-titre et vous l'afficher. Sinon, regardez la doc de votre lecteur et faite lui lire ce fichier sous-titre.
http://vincent.surleweb.eu/videos/Portland-Arrivee-v1.0.srt


J'étais en train de continuer à faire le tri dans toutes les vidéos. Je suis tombé sur une séquence de 8 minutes de l'arrivée sur Portland qui méritait d'être diffusée telle quelle car vous avez ici toute l'arrivée, telle quelle s'est réellement déroulée, sans coupure... et j'aurais pu couper mes bêtises à la radio ;-) Comment n'ai-je pas compris ce qui semble limpide, là, maintenant, assis devant mon PC ? ;-)

Pour les fans de Flight Simulator, installez la scène de FlightScenery de Vauchez, et vous pourrez vous la refaire.


C'est ponctué de "J'ai rien compris", de discussions dans le cockpit avec Florent, d'une clairance en vent arrière pour une "approche rapide" ("short approach") avec un avion en courte et un second derrière qui déboule, de virages un peu serrés et d'un placeur/marshaller de Flightcraft pour conclure le tout.

Et le repos bien mérité, au FBO de Flightcraft (non la photo suivante n'est pas l'hôtel, c'est bien Flightcraft) :


Tout le bonheur du vol aux US en 8 min ;-)

8.10.08

En attendant le récit sur Las Vegas

Les quelques pilotes ayant survécu à "Far West 2008" et souhaitant y retourner (tout de suite !!!) sommes en train de télécharger les fichiers de LiveATC.net au moment exacte où nous y étions. La bonne date, la bonne heure. Drôle d'occupation pour les soirées d'octobre. Mais tout est bon pour s'y croire encore.

Je viens donc de passer 1h sur Las Vegas "à nous chercher" parmi les multiples fréquences. J'en reviens toujours pas. On est arrivé dans ce bord** !?!? Ca fuse dans tous les sens !

J'avais coutume de dire que LiveATC.net n'était pas vraiment utile pour les pilotes VFR. Trop de phraséo "des gros". Des gros terrains. Et ça allait trop vite de toutes les façons. D'un autre côté, lorsqu'on va jouer dans les espaces de Las Vegas en VFR, on se retrouve forcément, aux US, mélangés avec beaucoup plus gros que soit. Et forcément, on se retrouve sur LiveATC.net.

Le fichier réduit dans sa longueur, mais sans supprimer les blancs est disponible au téléchargement ici : http://vbazillio.free.fr/FarWest/liveatc/Arrivee-partielle-LasVegasMcCarran.mp3

... et à l'écoute directe ici :


Si vous voulez jouer, vous laissez dérouler la (les) fréquences (plusieurs fréquences sont monitorées donnant d'autant l'impression de fouillis). Et vous essayez de choper les messages que j'ai reçu (blurps). Nous on est Seven-Five-Foxtrot.

Pour vous aider :

17ème secondes : "Dites-moi... le Seven-Five-Foxtrot, vous allez où déjà ?"
A 2 minutes 54 : La plus belle clairance que j'ai jamais reçu... j'en tremble encore... et j'arrive à caser un "Thank you" à la fin... pffff... Merci les franglaises sur IVAO (soirée d'initiation à la phraséologie anglaise).
A 3 minutes 41 : Une très facile, comme on entend sur IVAO. Ca ressemble à de l'IFR ? On est pourtant VFR mais dans une classe Bravo ;-)
A 4 minutes 10 secondes : Forcément, dans de telles espaces, on croise d'autres avions...

... Et il y en a peut-être après ? Je vous raconterais ma bourde sur cette même fréquence un peu plus tard...

Tout le reste, c'est pour le fun... Mais vous vous imaginez piloter dans le noir après 2h de vol au dessus du désert, avec le soleil qui se couche et "ça" dans les oreilles ?

3.10.08

"Merci"

Les mots me manquent pour qualifier ce voyage. Je suis dans l’avion qui nous ramène vers Paris et je suis presque dans le même état qu’à l’aller : « Je n’y crois toujours pas ».

Quatre d’entres-nous n’avions jamais entrepris un tel voyage. Nous en avions discuté avant d’y être « réellement ». Ce que nous allions tenter de faire nous paraissait démesuré. Marc-Olivier étant tellement confiant, nous nous étions laissés entraîner par ce rêve de pilotaillon qui nous semblait totalement irréalisable. A la rigueur faire quelques tours de pistes et un local après s’être fait briefer par un instructeur local, OK et encore... Mais partir pour plus de 25 branches et plus de 4500 nm pendant 12 jours en changeant d’hôtel tous les jours. No way !

Marc-Olivier nous avait préparé des destinations incroyables. Il semblait avoir pioché dans un album de cartes postales. Ce que nous avons vécu y a terriblement ressemblé.

Chaque jour a pratiquement surpassé le jour précédent. A plusieurs reprises, nous sommes descendu de l’avion, en sueur, un grand sourire aux lèvres, nous dirigeant vers Marc-Olivier en disant « Mais c’est encore plus génial qu’hier !!! ». Chaque approche, chaque recherche de terrain, chaque regard panoramique, chaque finale avec le magique « Cessna, Seven-Five-Foxtrot, number 3 runway 21, clear to land » nous a donné des frissons. Il n’y a rien de comparable dans ma modeste carrière de pilotaillon qui approche la somme des surprise rencontrées.

Merci Marc-Olivier de m’avoir montré tous ces paysages. Merci de m’avoir appris à décortiquer les Sectional, AFD, CFS et autres TAC. Merci de m’avoir mâché le travail avec les NOTAM, les TFR par ci par là et le bilan météo tous les matins. Merci d’avoir eût suffisamment de patience pour accompagner les pas hésitants et tremblants d’un pilotaillon dans les espaces surchargés de Los Angeles, Las Vegas, Portland ou San Francisco.

Merci Marc-Olivier d’avoir organisé ce voyage et de m’avoir laissé t’accompagner.

Video "Cleared To land"






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La version DivX se télécharge ici pour mon site perso sur Free ou par ici. La version WMV HD 720p ici.

La 1ère partie sur YouTube :

La seconde partie sur YouTube :

1.10.08

Panoramique à bord d'un Cessna

Bienvenue à bord du Cessna 172, N4975F aux alentours de 8500 ft entre Sedona et Palm Springs. Florent est commandant de bord sur ce vol. Je fais l'idiot en place droite. Il fait beau. Profitons de la vue.








Cliquez dans l'image et déplacez la souris pour bouger le point de vue à 360 degrés. Les touches MAJ et CTRL permettent de zoomer + et -

Petites différences aéro. et souvenirs

Un voyage comme "Far West 2008" laisse forcément des traces. Il y a (aura) bien sûr les récits, les photos et les vidéos que je posterais sur ce blog, mais voici dans un autre genre les petites choses qui font que je me souviendrais toujours de ce périple autant sur le plan aéronautique que de simple touriste. Voici donc quelques expressions entendues ou balancées à la radio ou quelques comportements aéro qui sont différents de ce que je connaissais. Peut-être archi-connu pour certains d’entres-vous… Néanmoins tout ce qui suit reste surprenant pour le pilotaillon que je suis.

« Fox… trot » : ici c’est Fox Trot et pas Fox. Ce n'est donc pas November-Four-Niner-Seven-Five-Fox, mais bien November-Four-Niner-Seven-Five-FoxTROT. J’ai mis 2 jours avant de l’intégrer. Heureusement à la différence des autres pilotes, je n’ai pas trainé de message démarrant par « Fox… euhhhh… November 4-5…. ». Les habitudes sont difficiles à perdre.

« Message court… ou pas »
: avant d’arriver aux US, nous avions été briefé sur le passage de message à la radio. En France, on m’a appris à passer un message court pour attirer l’attention du contrôleur puis lorsqu’il est disponible de passer le message long. Aux Etats-Unis, on lance tout de suite son message long avec un petit « Good morning » par exemple. Comme de toutes les façons on est souvent en Flight Following, le contrôleur a le strip et ce n’est pas nécessaire de blablater avec les « en provenance de… à destination de… etc… ». Sauf que les premiers jours où nous appliquions la règle, nous avons remarqué que notre accent étant incompréhensible, il fallait de toutes les façons répéter le message deux fois (voir plus parfois) ;-) Alors vers la fin, nous étions un peu à la française à passer nos messages courts sous forme de « Attention, va falloir parler doucement, on comprend rien… ».

« Flight Following » : le truc qu’il faut absolument obtenir d’un contrôleur pour un pilotaillon peureux d’emplafonner les classes Bravo. C’est un « pass » bienveillant pour voler un peu plus tranquillement (faut continuer tout de même à écouter la radio) en étant très assisté, voir vectoré. C'est du SIV en ++ Au premier message :
- « Socal Approach, good afternoon, Cessna November 4-9-7-5 Foxtrot, departing from Thermal to Santa Monica, passing two-thousand feet to three point five feet, request flight following; good morning ! »
- "Cessna 4-9-7-5-Foxtrot, Socal Approach, good morning, altimeter is 29.81, say altitude ?"

Le Flight Following, c’est de l’information en vol améliorée. On est avec le contrôleur, on passe d’approche en approche, de Socal en Socal ou de Norcal en Norcal. C’est la bouée de secours pour un pilotaillon qui permet de traverser de longues distances en s’assurant qu’on ne va pas n’importe où (et emplafonner n'importe quoi... espace, TFR, MOA active et avions compris). Une seule fois, le service Flight Following n'a pu nous être rendu. Le vol fut un vrai cauchemar à cause de ça, mais aussi de la météo et de la nuit. No comment. C’est une autre histoire.

« Avec la tour ? » : lorsqu’on arrive au point d’arrêt alors qu’on est avec le sol, on passe de soi-même avec la tour. Pas de « clairance » à attendre du sol du genre « contact tower on 118.3 ». Faut juste y penser. Parce que sinon, les attentes aux points d'arrêt sont longues. Très longues ;-)

« On ne quitte pas » : on dit au revoir lors d'un dernier message, mais il n'y a pas de véritable appel pour quitter la fréquence. A la limite en Flight following en arrivant sur un terrain non-contrôlé, on balance un « request frequency change » et encore. Avec le sol pour le parking, on a une clairance de roulage, et puis une fois arrivé, on coupe la radio sans autre formalité. Déroutant.

« Position and Hold* » : j’en ai eut un à Santa Monica. Voilà la situation : Au point d’arrêt je suis prêt. J’ai déjà fait mes essais moteurs, plus loin sur la Run-Up aera (la classssse). Je suis avec la tour. Un Cessna vient d’accélérer pour décoller juste devant moi. La tour me balance « N4975F, Cessna 5 miles final runway 21, position and hold ». Personnellement, je comprends qu’un Cessna est en finale et que je dois maintenir le point d’arrêt. Pas du tout. C’est l’inverse. Ca veut dire que je peux m’aligner sur la piste et maintenir l’alignement. C’est trop compliqué de dire « N4975F, line-up runway 21 and wait » ?

* normalement, ce n’est plus d’actualité depuis 2010. Les US devraient être repassés sur un bon vieux “line-up and wait”.

"Flight Level" : faudrait vraiment voler haut pour passer en Flight Level. Ici (aux USA), pour les p'tits navions comme nous, on ne connait pas. Jusqu'à 18000 ft c'est au QNH que l'on vole. Alors forcément le Flight Following vous balance souvent des QNH... ou plutôt des Altimeter Settings avé l'accent "Two-Niner-Niner-Eight"...

« Number three, runway 28 right, cleared to land » : ça, c’est bluffant. Vous êtes numéro trois dans le circuit de piste, vous êtes en vent arrière… et la tour vous autorise (déjà) à vous poser. Simple et efficace. Reste à bien s’insérer avec les autres trafics. Il y a intérêt à avoir une bonne mémoire parce qu’entre le vent arrière et la courte finale, comme ça discute pas mal sur la fréquence, on se demande toujours : « On a été autorisé, tu crois ? »

Recycle (avec l’accent rii-saiiilllle-keeuul) : Même les transpondeurs sont recyclables ? Heureusement notre transpondeur a correctement fonctionné pendant tout le voyage. On ne l’a donc pas « recycle » (prononcer rii-saiiilllle-keeuul) en vol. Quoique ça doit aussi se recycler pour plein d’autres raisons. Mais on a entendu de nombreuses fois cette demande lors de perte de contact radar (et donc l'avion se retrouvait sur le primaire uniquement)

« Contact Ground on two-one point niner » : y-a pas la fréquence en entier, y-a pas “decimal” mais « point », parfois même c’est “Contact point niner, so long”. Oups. Mais le pire c’est que vous recevez ce genre de clairance alors que vous… touchez à peine les roues sur la piste de Vegas.

« Where do you think you are going », suivi d’un superbe « Get Out of my Airspace ! » : je ne vous dirais pas où c’était, ni dans quelle condition. Cela restera un secret entre Florent et moi ;-)

« Des français sur 1-2-3-4-5 ? » : Pour garder le contact, nous affichions 123.45 sur le COM2. Cela permettait de garder le contact avec le Duchess souvent devant (et souvent en IFR) et le Cessna Tango-Bravo souvent derrière dû à sa motorisation (160 au lieu de 180 chevaux pour le 75F). Du coup, on a aussi plusieurs fois oublié de changer le canal d’émission et balancer de belles saloperies sur la fréquence active en croyant être sur 123.45. SOCAL et NORCAL ont dû se demander se qu'il se passait sur leur fréquence pendant 10 jours.

« On peut passer dans les M-O-A ? » : La private joke qui a trainé sur toute la seconde partie du voyage. Nous nous sommes tellement inquiétés de ces zones militaires et de leur perméabilité aux VFR et nous sommes tellement inquiétés de pénétrer une zone (Bravo, TFR ou autres) sans autorisation que nous nous inquiétions de tout, même de ce qui est perméable aux VFR (même si la MOA est active… pfffff).


« Mixture ohhh mixture » : je n’ai jamais autant mixturé de ma vie. Tout le temps, en montée, en descente, en palier et souvent au point d’arrêt. C’est sûr qu’avec des températures de 40 degrés (celsius) et des terrains où nous nous sommes posé situés jusqu’à 5868 ft (Blanding), il faut mieux éviter le plein riche tout le temps. Ca fait tout de même bizarre d’être plein gaz sur la run-up aera et de mixturer.


"Garmin 496" : j'ai pu emprunter un Garmin 496 pour toute la durée du séjour. Bien m'en a pris. La bébête est bougrement efficace et simple d'utilisation. Et encore, je n'avais pas les obstacles (accessoire), et surtout le modèle avec météo en temps intégré et sa petit antenne. Marc-Olivier venait de s'offrir la bébête et ne tarissait pas d'éloges.

"FBO" (Fixed Based Operator) : ça, c'est le truc magique découvert sur pratiquement tous les terrains. Pour quelques dollars, vous disposez d'un service "deluxe" : parking, essence, huile, toilette, téléphone, café (et souvent cookies), salle de briefing, ordinateurs en libre service avec imprimante, cuisine pour ceux qui ont des plats à réchauffer, un guichet où l'on peut demander pratiquement n'importe quel renseignement, souvent un van/shuttle pour nous amener à l'hôtel ou à la maintenance (à l'autre bout du terrain comme à Oakland). Le plus beau que j'aurais vu restera FlightCraft à Portland :



Non, ce n'est pas l'entrée d'un hôtel, c'est Flightcraft à Portland.
 
Le contre-champs de la photo précédente.
Non, ce n'est toujours pas un hôtel. C'est un FBO.


Au fond à gauche, le "Pilot Lounge"

Ah oui, j'ai oublié de vous dire que dans le Pilot Lounge, il y avait un billard

Préparation du vol vers Boundary au départ de Portland


Et les petits hors sujets...

"T'as priceliner ?" ou "On a priceliner pour ce soir ?" ou "On a quoi comme hôtel ce soir ?" : tous les soirs, il fallait bien coucher quelque part. Marc-Olivier (encore lui) nous a donc initié à PriceLine que je vous recommande pour rechercher rapidement (tout est relatif) avant 23h un hôtel à un prix défiant toute concurrence. On ne peut choisir son hôtel en particulier, mais on "demande" un hôtel de telle catégorie pour tel prix et dans telle zone. Et parfois, cela fait des merveilles!

"Ils sont prévenants ces américains" : Vu sur le distributeurs de boissons à Page Muni ;-)
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