5.5.08

Examen de compétence linguistique anglais VFR (FCL1.028)

Pour ceux qui auraient râté cet épisode épique du début d'année, il est maintenant "quasi" obligatoire de se voir apposer sur sa licence PPL la compétence linguistique pour aller voler à l'étranger. J'ai écrit "quasi" car le flou artistique de certains pays étrangers est amusant (c'est tou plein d'ironie). Mais on peut imaginer qu'en cas de problème à l'étranger, au moins l'assureur sautera sur l'occasion pour préciser que la licence n'est pas valide.

La FFA ayant centralisé les obligations, transitions et autres exceptions sur son site des pays limitrophes. Le lien vers le tableau des réponses des "DGAC" étrangère est ici.

J'anticipe la question pour ceux qui ne volent qu'en France : inutile de passer l'examen... anglais. D'ailleurs au prochain renouvellement de licence, vous aurez une compétence linguistique niveau 6 en français (6 étant le maximum, sans limite de validité). Mais pour l'anglais... il faut le FCL1.028 en anglais (au moins VFR).

La machine à café de la salle d'attente du centre d'examen ;-)

J'étais à la 1ère session de 9h00 du 5 mai avec une petite quinzaine d'impatients ... d'en découdre. Un parking spacieux permet au moins de ne pas se garer à 50 km et d'arriver essoufflé. Une machine à café est dispo dans la salle d'attente. Si, si cela a son importance pour les stressés comme moi.

La salle n'est pas grande et on a tout d'abord l'impression que tout le monde va s'écouter, s'épier, se moquer, mais non... chacun est placé dans une sorte de petit box, isolé... tous se tournant le dos. On dispose d'un casque ressemblant à un casque aviation bas de gamme mais largement efficace pour l'examen, rien à dire sur ce point. Un bloc de contrôle avec un réglage de volume et le bouton push-to-talk pour émettre. Je dois être dur d'oreille, car j'ai mis le volume à fond pour entendre très correctement.

Les brouillons, téléphones, notes... etc sont interdits et cela donne une ambiance d'examen bien connue des lycéens. Impossible pour moi de choisir ma place, la gentille organisatrice place les candidats un à un par ordre alphabétique. J'avais mémorisé qu'il ne fallait pas être dans les premiers. C'est râté. Mon nom est le premier de la liste. Je suis le premier à rentrer dans la salle. Grrrr.

Briefing et discours d'accueil. J'apprends qu'à Paris, le niveau 6 est possible même si on ne l'a pas demandé explicitement lors de l'inscription. Tout le monde se regarde et se demande à quelle sauce il va être dévoré. Il est 09h10 et on a pas commencé, je me demande si ça tient dans 1h.

1ère partie "Ecoute de bandes"
Du fait que l'on dispose avant de démarrer des 2 pages où sont inscrites les phrases à trou, il est conseillé de les parcourir dès le début de la remise des copies. Ainsi, on sait où on va. Les séquence sont courtes, un message ou bien un message et son collationnement et un autre message. J'ai trouvé le rythme approprié : les séquences sont répétées deux fois et on a le temps de faire une première "saisie" en remplissant les blancs et de confirmer à la seconde écoute. J'ai visiblement eut les mêmes questions qu'un pilote de mon aéroclub avec en 10ème message un ATIS d'un terrain italien et avec une piste en service et une arrivée IFR sur une autre piste qui n'existe pas sur ce terrain... mystère ou volonté de ne pas se coller au réel, avantageant les habitués de telle ou telle plate forme. Logique. Les "blancs" ne sont pas longs, on prend facilement en note. Pour en avoir discuté avec d'autres candidats à la sortie, nous avons été surpris par une expression que nous n'avions jamais entendu pour indiquer l'orientation des vents. Il y a donc de gentil(s) piège(s). La qualité des messages est très bonne. Rapide (ce n'est pas un ATIS en voix de synthèse) avec une perte des graves et des aigus et un souffle semblable à la qualité de réception réelle.

2ème partie "vol fictif"
Après que les gentils examinateurs aient ramassé les copies, ils distribuent à chacun d'entre nous une page avec en haut un scénario de vol et en bas un extrait de carte 1/500 000 ou VAC selon la situation. On dispose de 5 minutes montre en main pour se préparer. Le scénario indique le type d'appareil, l'immatriculation et une "histoire" qui se déroule en 4 étapes Visiblement, encore, j'ai eut le même scénario qu'un pilote de mon aéroclub. De mémoire :
  • J'étais dans un DR400 en provenance d'un petit terrain du sud, ayant passé depuis 3 min le vor de XXX, à destination d'un autre terrain, au niveau 085 et je devais contacter le SIV du coin.
  • Deuxième étape, m'inquiétant de la météo je demandais une dernier météo pour troisième terrain YYYY (tout est indiqué, il est nullement nécessaire d'être créatif).
  • Troisième étape, j'annonce finalement que je me déroute vers YYYY
  • Quatrième étape, je m'annonce sur YYYY à 3 min du point Sierra.
Les cinq minutes écoulées où je vous conseille de traduire tous les messages que vous passeriez en fonction des 4 étapes, chacun remet son casque et l'on se retrouve par groupe de 4, tous sur le même canal virtuel avec 2 contrôleurs dans mon cas : 1 femme contrôleur française et un contrôleur "plus anglophone".

La première surprise est que l'on se lance quand on veut, une fois le signal du début de l'épreuve ! Y-a "comme un blanc", tout le monde hésitant et comme il faut bien démarrer, j'ai appuyé sur le push-to-talk et passé un premier message classique "XXXXX from Fox-Quebec-Yankee Good day !". La contrôleuse m'a répondu et j'ai passé mon message complet. Elle m'a alors renvoyé une première salve d'info-trafic et là cela va très vite : "Trafic information, Cessna opposite direction, two o'clock, one thousand feet below....". On est un peu pris de vitesse et comme le jeux consiste à TOUT collationner (même ce qu'on ne collationne pas dans la réalité, on ne peut pas squizzer des infos), il faut donc tout répéter et... donc tout prendre en note. Heureusement, on dispose de feuille de brouillon (vous savez chacun sa couleur, une par table, comme au BAC). Ah... pensez à prendre un stylo qui écrit bien car le jeu des contrôleurs est tout de même de balancer des grandes phrases (une info trafic complète, un weather report dans sa totalité... et ça en fait des chiffres si on a 2 ou 3 couches de nuages à collationner).

Il y a eut deux autres trucs perturbants dans mon cas :
  • Nous sommes 4 candidats à simuler 4 situations différentes sans aucune interaction (on est pas au même endroit, on ne se croise pas, on ne se voit pas). Nous sommes donc sur 4 fréquences différentes... en même temps. Ca fait bizarre, d'autant qu'à l'autre bout, il n'y a que 2 contrôleurs.
  • Dans mon cas, j'ai eut droit à des "marcheurs sur les pieds". Je m'explique : je passe mon message, le contrôleur me répond... et je n'ai pas le temps de placer mon collationnement ! Un des 4 autres candidats a tranquillement pris la fréquence et s'est lancé. Après 3 ou 4 râtés successif, le contrôleur anglophone, toujours en anglais, a passé un message de recadrage ("Please let the other candidat readback, thanks"). Il en a fallu tout de même 2 ou 3 pour que cela devienne un peu fluide. Ce qui a entraîné un début de session un peu étrange.
Il faut donc écouter (un peu) les autres et avancer de façon autonome dans son scénario sans grande surprise, mais surtout être prêt à prendre en note les messages des examinateurs.

Une fois son scénario terminé, l'examinateur vous prévient qu'on en a terminé avec vous. Il suffit de patienter que les 3 autres candidats arrivent au bout puis on vous distribue une enveloppe à ouvrir au signal (en ayant pris soin de vous reprendre tout le brouillon sur lequel vous aviez pris des notes afin d'en faire un compte-rendu ;-)

Le casque de nouveau sur la tête, j'attends le signal. "Mr TrucMuche, please open your enveloppe and translate the message". J'ouvre l'enveloppe, saute les 4 ou 5 lignes d'instructions et parcours rapidement mes 5 lignes de texte à traduire : "Vous rencontrez de forts vents sur votre route et demandez à vous dérouter vers Strasbourg si des services de douane et de police s'y trouve" (de mémoire). Je n'ai pas donc eut de "PAN PAN PAN" ou de "MAYDAY MAYDAY MAYDAY" à balancer, mais plutôt une traduction à faire en temps réel. De mémoire, le texte explicatif au dessus des 4 lignes à traduire précisait qu'on jugeait la qualité de la traduction en se basant sur un pilote transmettant des informations à une autre personne (et pas forcément un contrôleur en phraséo aéro)... comme son co-pilote.

Cela dure donc à peine 30 secondes. Le temps de lire, de traduire et de se voir entendre "Thank you Mr XXXXX, it's now finished for you". Pas d'interaction, pas de correction. Etant le premier à passer, j'écoute les 3 autres messages (avec des PAN PAN PAN). Puis tout le monde retire son casque, se retourne sur sa chaise et croise les regards amusés de la dizaine d'autres candidats tout aussi content d'en avoir terminé. "Voilà, ça c'est fait".

Et voilà c'est tout. Une heure tout juste (bravo pour le timing) et on croise en sortant la session suivante, non sans avoir discuté avec des Colibri de la PilotList, des membres de son aéroclub et des amis d'IVAO qu'on retrouve inopinément.

MISE A JOUR DU 05/07/08 : Un examen à blanc est maintenant disponible sur le site de la DGAC.

4.5.08

Nevers 2008

POGO LFPX
Il est tôt lorsque je retrouve Ludo et Patrick. Le rendez-vous était donné à 09h00 et pourtant à 08h30, nous voilà déjà au parking des Alcyons. Pour la troisième fois (Vesoul 2006, Troyes 2007 et maintenant Nevers 2008), Ludo a apporté des croissants. Patrick file à la machine à café, je prend les papiers du Juliet-Lima pour connaitre la quantité de carburant restante. Mauvaise surprise, il ne reste qu'à peine 45 minutes. On ira donc à la pompe.

On imprime les NOTAM et la dernière météo
(de gauche à droite : votre serviteur, Patrick G. et Gérard P.)

Gérard à la manœuvre pour nous préparer une superbe verrière

Comme nous prévoyons de faire des photos, nous apportons un soin particulier à nettoyer la verrière avant de partir. Gérard s'en charge pendant que Ludo et Patrick vont chercher le bidon d'huile oublié dans le hangar du haut. C'est le matin, on est pas trop de 4 pour s'organiser.

Prévol avec Gérard

Alors que j'effectue la prévol avec Gérard, un pilote dans le Robin d'à côté nous entend parler d'aller ravitailler. Il a le casque sur les oreilles et vient de prendre l'ATIS : pas d'avitaillement disponible, la pompe est en panne. Branle-bas de combat. Nous ne pouvons aller directement à Orléans en ayant pris le minimum d'essence. C'est le moment du plan B. Pontoise est à portée de l'autonomie de l'avion, mais pas dans la bonne direction. Toussus est peut-être jouable, mais en ce dimanche de grand CAVOK qui s'annonce, je sens l'attente longue avec l'unique camion de 100LL parcourant toute la plate forme et elle grande. En discutant avec Stéphane, un instructeur du club, la halte ravitaillement à Chavenay (LFPX) s'impose. C'est à un battement d'aile, si on décollait en 30 on pourrait se poser en 28 pour 10 minutes de vol à tout casser.

Sur la CartaBossy, St-Cyr et Chavenay sont presque l'un sur l'autre

Etonnement, depuis le temps que je vol à St-Cyr, je n'y ai jamais posé les roues ! Certainement parce que le terrain est trop proche. J'ai bien fait quelques verticales avec Christophe M. (instructeur aux Alcyons) grand spécialiste des intégrations sur St-Cyr via la verticale de Chavenay pour des directes pistes 11. Dans ce cas, ça défile vite et il vaut mieux avoir deux COM à bord pour enchaîner les prise d'ATIS. Par contre, je n'ai donc aucune expérience d'intégration.

On s'organise donc pour l'activation du plan "B". Patrick retourne au Club House pour imprimer la VAC alors que nous continuons la préparation de l'avion et que nous refaisons les calculs d'essence à bord. Vaut mieux deux fois qu'une. Ce serait bête de tomber en panne d'essence entre St-Cyr et Chavenay.

Des pistes qui se croisent. On se croirait aux Etats-Unix.

La VAC est analysée. Les tours de pistes sont originaux. Pas vraiment rectangulaire pour piste est-ouest. C'est un très bon exercice pour nous tous (parmi nous, Patrick et Ludo sont élèves PPL). Nous ne sommes déjà pas en avance et je ne suis pas téméraire. C'est la 11 en service à St-Cyr, on sortira par le nord, puis on s'intègrera également par le nord de Chavenay. Allez, allons-y !
Patrick surveille et Gérard profite du paysage

Le POGO St-Cyr -> Chavenay tel que l'appellera Gérard !
(Trace de Gérard, il y a des GPS partout !)

En quittant St-Cyr par le nord, nous avons juste le temps de prendre l'ATIS de Chavenay que nous voilà déjà en début de vent arrière piste 05. L'ATIS nous a fait peur, car nous avons cru comprendre que l'avitaillement à Chavenay était... indisponible. Heureusement qu'il y a 4 paires d'oreilles dans le DR400. Mais non, à la deuxième écoute, il ne s'agit que d'un taxiway INOP, ouf.

Vent arrière en suivant un autre appareil en tour de piste. Merci de nous montrer le chemin. Puis posé long en 05. A peine 10 minutes de vol. Mais entre les roulage à St-Cyr et Chavenay, on comptera 27 minutes. Je dégage au bout, puis patiente un peu avant de reprendre le roulage, du fait de l'encombrement de la plate forme en ce dimanche matin. Tout le monde veut aller voler ! Par chance, pas de queue à l'avitaillement.

Le Juliet-Lima à la pompe de Chavenay

Coup de fil à la tour et on m'indique qu'il faut aller à l'aéroclub du coin pour récupérer une clef. On file donc à l'aéroclub Jean Bertin, se faire prêter un pass, mettre 1 heure d'essence dans chaque réservoir avant, puis retraversons la plate forme pour ramener la clef et payer. Nous ne sommes toujours pas en avance !

Petite promenade bucolique à Chavenay

Gérard impatient de repartir

De bien belles machines à Chavenay (Morane Saulnier MS317 des années 30)

Direct Orléans
Nous repartons après le 1er rush. Ludo s'installe à droite. Patrick et Gérar à l'arrière avec les cartes et les appareils photos.

On a bien fait de nettoyer la verrière !
Ludo est assis à droite

Personne au point d'arrêt, départ en 05, 20 degrés à droite après l'envol. Nous virons à gauche pour retrouver les cheminées de l'incinérateur (le "VOR" bien connu de tous les pilotes du coin). Presque une directe vers le VOR de Rambouillet, en évitant quelques agglomérations, puis nous filons au sud vers le VOR de Pithiviers en passant travers Etampes que nous contactons pour transitons "à l'est et à 2000 ft, on rappellera en sortie".


Après Pithiviers, en contact avec Seine Info et juste pour le plaisir nous montons un peu voir s'il fait beau une peu plus haut. 3500 ft et nous nous rendons compte qu'il faut vite redescendre si on veut passer sous la classe D de la TMA d'Orléans. On en profite pour faire un 360, bien rond et nous voilà en début de vent arrière 05 à Orléans-St-Denis.

Base 05 main gauche à Orléans St-Denis (LFOZ)

En courte finale 05 dure à Orléans-St-Denis

Pendant ce temps-là, Pierre et Sébastien
partent de Lognes à bord d'un Cessna 172

Pas grand monde à Orléans, la piste et la plate forme sont grandes et l'avitaillement est juste à la sortie du taxiway. Alexandre nous attend avec son Katana DA20-100 (ça ne s'invente pas... 20-100... Vincent !) de l'aéroclub d'Orléans Loiret . Il est temps de ravitailler autant la machine (qui prend les pleins cette fois-ci) que les hommes.

Photo souvenir au départ d'Orléans

Avant de repartir, nous posons devant le Katana (et l'appareil photo qui nous fait des misères posé sur une bouteille d'eau en équilibre). Cette fois-ci, il faut aller à Nevers, nous sommes déjà en retard !

Nevers, enfin !
Changement de copilote. C'est maintenant Gérard qui s'y colle. Gérard nous rappelait par échange de mail durant la préparation qu'il était le seul pilote... virtuel. Ludo et Patrick ayant fait le pas de l'aviation réelle. C'est donc une excellent raison pour qu'il s'assoit devant !

Gérard en place avant droite et le Katana qui se prépare derrière

Nous décidons de faire route vers Cosne, laissant à notre gauche les deux centrales nucléaires et leurs ZIT associées. Après la verticale de LFGH, nous longerons la Loire, pour cheminer jusqu'à Nevers.

La route St-Cyr - Orléans St-Denis - Nevers vue par Navigation

Avec ce CAVOK, facile de se répérer

Par ce temps de CAVOK, il est facile de repérer les tours de refroidissement des centrales nucléaires disséminées le long de Loire. Nous profitons ensuite du paysage en volant entre 1500 et 2000 ft. Il n'y a pas trop de monde en l'air. L'air est calme. On en profite.

La Charité-sur-Loire

Seine Info nous indiquera qu'Avord et les zones R ne sont pas actives comme l'avait indiqué Olivia avant de partir. Mais sait-on jamais, vaut mieux être sûr. Au moins, nous n'aurons pas à nous préoccuper de cela, même si nous volons en dessous de 2100ft (plancher de la TMA d'Avord).

Bonne humeur à bord numéro 1



Bonne humeur à bord numéro 2

Il nous reste à préparer l'arrivée sur Nevers. Petit briefing en piquant la carte VAC des genoux de Gérard ("Dites... il a préparé son vol le pilote ?"). C'est de l'auto-info et nous n'auront malheureusement pas la piste en service en écoutant la fréquence. Le Katana partie devant est doublé alors qu'il orbitait au dessus du VOR.

En rejoignant le début de vent arrière de la 12 main gauche à Nevers

La verticale montre une manche à air hésitante... pour la 12 et personne dans la circuit à ce moment-là. Le Katana est derrière nous. Nous descendons tranquillement à l'extérieur du tour de piste, toujours en auto-info, faisant un beau rectangle. Base main gauche, puis finale, la longue piste 12 est devant nous.


Posé pas cassé, avec beaucoup de retard, nous retrouvons tous les avions déjà arrivés. Il fait chaud et les estomacs sont vides !

Devant le Cessna de Pierre et Sébastien,
Jaures filmant notre arrivée...

... le contre-champs

Le terrain calme de Nevers... avant l'arrivée du Fly'In

Ils ont faim ! Nous sommes en retard !

Le parking de la tour de Nevers avec nos avions

Invasion de simmers à Nevers !

Le PA28 train rentrant, pas variable d'Antoine R.
en provenance de Lognes

Kevin consentieux sur l'aile du DR400
en provenance de Strasbourg

Nous voilà enfin posé... pas cassé. Garé un peu n'importe comment (bizarre ce guidage au sol ;-), nous repoussons l'avion sur l'herbe à la main. Un petit groupe affamé est déjà parti vers le Buffalo Grill.

Mesuré par GoogleEarth, la promenade en le terrain et le Buffalo Grill : 1,8 km

Une vingtaine de personnes affamées sous le soleil
et ça parle d'avion, d'avion, d'avion...

Deux kilomètres de marche plus tard, nous voici enfin tous attablés. Il va sans dire que les conversations ont été aéronautique et IVAOnesque !





Des planches de bord inattendus (Robin DR400 F-GTPH)


Le repos bucolique du guerrier

Le TB20 de Jean-Baptiste et Yoann
en provenance de Toussus-le-Noble

Planche de bord du TB20

J'ai comme l'impression qu'Antoine a envie d'aller faire un tour
dans le Katana d'Alexandre ;-)



François H est venue de Châteauroux avec
un ami propriétaire/constructeur de son D18

La machine attire les regards...

... et les questions (Jacques le propriétaire du D18, Gérard et votre serviteur)

Quelle plus belle ombre que celle d'une aile d'avion ?
(Anja et sa fille Maëlle)


Avant de repartir, nous n'échappons pas à la photo de famille. Merci à tous (et à toute) d'être venu !!

De gauche à droite et de haut en bas (désolé pour les prénoms manquants !)
François, Vincent, XXX, Yoann, Jaures, Jean-Baptiste, Pierre, XXX, Kevin, François, Jacques, XXXX
Maëlle, Anja, Ludo, Alexandre, Antoine, Gérard
(et le photographe Patrick)


Toutes les bonnes choses ayant une fin et malgré un CS lointain, il est temps de repartir. Nous avons le temps. J'ai prévu pour encore une fois changer de co-pilote un stop à Montargis. Rien de bien difficile, mais cela nous fera (à tous) un bon exercice pour localiser ce terrain en herbe.
La route retour nous fait encore passer par Cosne pour éviter les deux centrales

On ne change pas une équipe qui gagne et grâce à l'amabilité de Ludo et Patrick, c'est encore Gérard qui est assis à droite. Nous roulons avec le Katana d'Alexandre et le PA28 d'Antoine.


Le Juliet-Lima shooté au décollage de Nevers

Sur la route vers Montagis en longeant la Loire

Sébastien et Pierre dans leur Cessna...

... rencontre entre un Cessna et un TB20 en route pour Toussus

Encore une fois, juste pour le plaisir, vue la longueur des étapes, nous décidons de monter "pour voir". Annoncé par précaution au SIV, nous quittons nos petits 2000 ft QNH pour aller au niveau 45 ;-) C'est pas bien haut, mais ça change. Et ça a plus à Gérard visiblement. Du pied pendant toute la montée, il aura du mal à redescendre.

Cosne sur Loire vue du niveau 45

Nous localisons sans problème Montargis, la verticale, le vent arrière... maintenant c'est classique pour Gérard et nous voilà posé en 05... biong... biong... faisait l'avion sur la piste en herbe.

Intégration sur Montargis

Stop (encore) bucolique à Montargis


Il est temps rentrer cette fois-ci
Dernière branche : Montargis - St-Cyr. Nous avons 3 heures de vol... dans les ailes. Il nous reste à rentrer par Pithivier, RBT puis l'entrée ouest. L'avion connait presque le chemin tout seul et c'est Patrick qui a préparé la nav. Il monte donc devant à droite.

Très concentré, Patrick déroule son log de nav. C'est un plaisir de le voir appréhender les premières notions de navigation. J'aimerais en être encore à cette étape de ma formation ;-)

Patrick (très) concentré sur SA nav

Il n'y a pas de secret : "Le doigt sur la carte" !

La météo est encore clémente avec nous même si un voile recouvre le ciel. Patrick nous guide de VOR en VOR. Nous transitons encore avec Etampes en ayant oublié de quitter Paris Info ;-( Puis c'est l'entrée ouest, le couloir décrit dans un SUP AIP et une semi-directe main droite pour la 11 gauche.

Retour au bercail

Il nous reste à nous poser à St-Cyr. Pas grand monde malgré le CAVOK et direction le hangar du bas. Le Juliet-Lima retrouve sa place après un bref lavage bord d'attaque, carénage de roue, cône d'hélice et verrière ;-)

4h00 de vol. 4h00 de partage du plaisir de piloter et de naviguer. Avec au milieu une très belle rencontre sympathique avec toutes ces "vraies" personnes rencontrées virtuellement via TeamSpeak, IVAO, des forums ou des mails. Une passion rapproche. Nous nous sommes retrouvés à Nevers. C'était en mai 2008. Rendez-vous en 2009... sur quel terrain ?


Retrouver les messages qui ont initié ce vol sur le forum de Pilote-Virtuel.com et de la division française d'IVAO.
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