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27.9.08

[9/20] Ce soir, on dort à San Francisco ? (Vancouver - Seattle)

Notre chambre du Best Western se transforme encore en salle de briefing. C'est une habitude. On pousse les murs, on vire les trucs inutiles sur les tables, on pousse les lits : Les cartes dépliées prennent de la place. Discrètement, nous piquons même la table d'une autre chambre. Demain, la femme de ménage ne va pas comprendre.

Nous sommes à Vancouver que Marc-Olivier connait comme sa poche. Je me souviens maintenant qu'en arrivant à San Diego, il nous avait dit "Et à Vancouver, on ira faire un tour en avion au dessus du centre ville, vous verrez, c'est sympa". Et nous de répondre, blasé : "ah bhaaa oui, on ira survoler le centre ville, c'est tout à fait normal... monsieur".

Sauf que maintenant, le vol est prévu pour demain. Et il faut le préparer. Plus moyen de se défiler. Comment résister à l'envie d'aller voir de haut, ce que l'on a vue d'en bas dans la journée ? Survoler Stanley Park, le Lions Gate, Vancouver Harbour et les immeubles du centre ville ? Oui. C'est possible !

Et si cela ne suffisait pas à nous motiver, la cerise sur le gâteau est le survol de Vancouver International (CYVR). Le survol d'un centre ville précédé par celui d'un aéroport international ! C'est la fête !

La trace GPS sur la TAC de Vancouver

A priori, il ne suffit pas de partir de Boundary Bay, puis de tracer tout droit vers le centre ville. Trop simple. Il existe des points de sortie VFR de CZBB et un paquet de points de report autour de CYVR : Point Roberts au sud ou Backie Spit à l'est, puis Coal Pile, Garry Point, Sandheads, Salmon, Orca... Tout plein... pour se perdre. Il y a forcément également des trajectoires obligatoires pour transiter sur Vancouver. On ne passe pas comme ça. Et les transits sont dépendants des pistes en services. Forcément.

Nous déchantons alors un peu. Car il faut préparer mentalement les deux options. Et à la vue des courtes distances en jeu, cela peut aller vite. Très vite. Parce que tout cela se fait en plus en anglais, devrais-je le rappeler. A 1h00 du mat, le pilotaillon est un peu fatigué. Alors on imagine : Point Roberts, Coal Pile (le bout de la jetée des pétroliers), Garry Point juste au sud de l'Intl, la verticale puis on redescend vers le point "QE Park" pour le centre ville... et on contacte Harbour Tower. Après on verra bien pour le nombre d'orbite et les points de sortie (Spring, Passage, Chum...).

J'allais oublier qu'après les 360 sur le centre ville, il faut bien reprendre un cap vers notre destination : Seattle Boeing Field ! Et sur le chemin, on retrouve encore le Vancouver International avec ses gros navions et ses 4 pistes (dont une pour les hydravions).

Donc, on résume. On part peinard de Boundary Bay (même s'il s'agit du 5ème aéroport du Canada en terme de nombre de mouvements), on fait la verticale d'un terrain international (2ème aéroport du Canada, 17 millions de passagers, 326 026 mouvements en 2007), puis on redescend pour faire des ronds au dessus d'une ville composée de parcs et gratte-ciels, de 611000 habitants. Après on repasse à la verticale du gros aéroport et on va se poser à Seattle Boeing Field. Rien que ça. La journée s'annonce longue. Ah oui, j'ai pas fini. Après Seattle et avoir dédouané, il faudra repartir pour Klamath Falls. Puis redécoller et finir la journée à Oakland. Et tout ça en une journée ! Ce soir, on dort à San Francisco.

Je n'y crois toujours pas.

Le Duchess décolle devant nous de Boundary Bay

Après la courte nuit, nous sautons dans un taxi pour Boundary Bay. Nous décidons de prendre un copieux petit déjeuner au restaurant de l'aéroport. Puis, nous payons la taxe et faisons le plein des avions. Il fait bien meilleur qu'avant hier.

Alors que nous nous installons, Marc-Olivier prend l'ATIS de Vancouver pour connaître les pistes en service et ainsi déterminer le transit. Il annonce un nom... totalement inconnu. Quoi ? Kesako ? Mais de quoi parles-tu ? Zut ! D'un point qui n'est pas sur ma carte. Et nous nous rendons compte qu'une de nos cartes n'est pas à jour (parmi TOUTES les cartes que nous avons). A quelques secondes de mettre en route, nous nous mettons à comparer les cartes dépliées à la va-vite. Le stress monte ! Et le temps compte, car nous avons besoin de dédouaner à Seattle dans une plage horaire précise.

Après la mise en route, la run-up aera est remplie de Cessna des écoles locales de Boundary Day. Nous sommes numéro 4 derrière le Duchess. La contrôleuse aligne tout le monde à la queue-leu-leu sur la piste. Pas de problème, ça va dépiler au fur et à mesure des décollages. Nous avançons derrière le petit train.

Le temps de décoller, le Duchess est déjà loin. Après la montée initiale, je vire à droite vers Point Roberts, quitte Boundary pour passer avec le Outer Tower. Coal Pile passé, c'est vers Gary Point que nous nous dirigeons. Nous quittons la Outer Tower de Boundary pour la tour de Vancouver. La verticale est approuvée ! Midfield ! C'est simple !

Ce que nous n'avons pas prévu, ce sont les nuages qui sont piles sur notre route (de mémoire 2000 feet). Il nous faut monter. Et on balance des "immediately", "to stay VMC"... pour avoir une clairance (rapide s'il vous plait) pour monter vers 3000 feet. Nous allons donc faire la verticale de Vancouver avec Vancouver Terminal au dessus des nuages.

Vancouver International se dévoile à peine caché derrière quelques nuages

La phraséo est plus fluide, on n'hésite pas sortir des sentiers battus en demandant des trucs un peu plus originaux comme "immediately".

Comme on passe le point SIERRA à Pontoise, nous voilà verticale du deuxième terrain du Canada. Mais il faut déjà redescendre pour viser Coal Harbour en plein centre ville. En redescendant, les nuages nous re barrent la route. Je slalome un peu, la machine accélérant pour contourner quelques nuages. C'est un réel plaisir que l'on retrouve sur la vidéo.

On a bien fait de s'arrêter 1 journée pour reprendre de l'énergie.

La tour "Vancouver Harbour" posée sur un building

Nous contactons Vancouver Harbour qui est avec quelques hydravions. Le Duchess est partie plus à l'ouest pour éviter quelques nuages. Nous sommes donc devant car nous avons coupé tout droit, certainement happé par la vision du centre ville et Stanley Park. Sans aucune difficulté en annonçant notre volonté d'effectuer des "3-6-0 over downtown", le contrôleur nous autorise. Il s'inquiète juste du Duchess qui déboule aussi dans ces orbites. "Cessna 75F, are you expecting turning clockwise or counter-clockwise ?". Il vaudrait mieux tourner dans le même sens. Marc-Olivier s'insère dans le manège. Nous ne sommes que deux.

Sous l'aile droite, la ville de Vancouver. Je pivote le camescope pour qu'il cadre l'intérieur du virage. Suis-je caméraman ou pilote ? Je me prend même à régler le cadre en réglant l'inclinaison du Cessna.

Harbour Tower nous rappelle pour nous demander de tourner à 1600ft. Je m'exécute. Le Duchess qui orbite maintenant dans le même sens que nous, est à 1800 ft. Deux avions au dessus du centre ville. Tranquille.


Tout ce que nous avons laissé hier (le parc, les hydravions, les ponts, les tours...) est de nouveau sous nos yeux émerveillés. Je ne sais plus si nous avons tourné 4 ou 5 fois. Une fois de trop ? Allez, zou encore un tour. Je ne sais plus où donner de la tête. Vancouver à 1600 ft est une expérience exigeante. Les douanier de Seattle aussi, il faut y aller, nous allons être en retard.





Kesaou pour la PiloteList from Vincent on Vimeo.

Lorsque nous nous décidons enfin à repartir, les nuages semblent semble se regrouper encore un peu plus. J'hésite à remonter rapidement pour le transit midfield de Vancouver. Par précaution, nous partons vers l'ouest comme l'a fait le Duchess. Une fois assez haut, nous re contactons Vancouver et demandons la verticale. Nous voilà au dessus des nuages.

De nouveau la verticale de Vancouver Intl... dans l'autre sens

Nous quittons à regret le Canada. Il fait beau, les gros nuages sont blancs et en dessous de nous, mais il faut que nous redescendions vers le sud. En longeant la côte, nous faisons cap vers Seattle.


Le scan du vrai log de nav tel qu'il était sur
mes genoux dans l'avion


La descente est sans histoire. Nous attrapons du "Flight following" et profitons du paysage. La visibilité est bonne, les nuages ne sont pas menaçants, comme nous l'avait prédit le dossier météo. Je tente de me préparer pour l'arrivée, les espaces Bravo de Seattle n'étant pas forcément les plus tranquilles.

Centrée sur Seattle, on distingue les "Bravo Airspace"

La radio va un peu plus vite. A deux reprises et ayant vraiment crainte de ne pas disposer d'une clairance pour pénétrer la Bravo, j'effectue des 360. J'ai du mal à trouver la place de caser mes messages. Ça se bouscule dans la file d'attente, il faut jouer des coudes. Lorsque j'arrive enfin à reprendre contact avec la contrôleuse, cette dernière ne comprend pas pourquoi j'ai attendu et pourquoi je demande l'autorisation de pénétrer la classe Bravo. "'Mais vous l'étiez !" Ah bon ? N'épiloguons pas, je regarde la montre : ça va le faire avec les douaniers.

La prise de note sur la petite feuille A5
Des fréquences, des chiffres...

Plus inquiétant, je vise le mauvais terrain. Mauvais ? En fait, lorsque je suis autorisé à la Straight-in approach, je ne suis pas sûr d'identifier le (bon) terrain. Bien sûr, le GPS est là, mais dans un si petit périmètre, Seattle compte plusieurs grosses plate formes : Everett, Tacoma, Boeing Field, Renton. Et les petits terrains privés. Tout cela est très très proche. Une grande ville, un port et 3 ou 4 aéroports (de grosse taille). Et je m'étonne d'être si près du centre de Seattle. La Space Needle est là, juste sous l'aile. Le port que j'avais vu dans Flight Simulator X, est là aussi. A la même place. Je n'ai pas le temps d'en profiter.

Le centre ville de Seattle

L'arrivée vue du Duchess

Mais nous arrivons tout de même à nous mettre en finale sur le bon terrain et la bonne piste. Nous voilà, prêt à l'atterrissage sur la 13L de Boeing Field. Encore des frissons. Il n'est même pas midi.

En finale 13L à Boeing Field

Nous dégageons rapide, comme à l'accoutumée la piste pour nous diriger vers le parking de la douane. Interdiction de mettre le pied sur le sol américain sans autorisation d'un douanier. Heureusement, le Duchess est déjà arrivé, je n'ai qu'à me garer à ses côtés, alors qu'un officier de l'immigration se dirige déjà vers nous.

- "Mais vous êtes avec l'autre avion ? Ce sont vos amis ?"
- "Euh... Oui, Monsieur" (oula, grosse hésitation... euh, on vous connait ou pas ?)
- "Mais pourquoi ne pas tous voler ensemble ?" nous interroge le douanier
- "Mais, nous volons ensemble !"
- "Vous êtes deux dans celui-là et deux dans l'autre, pourquoi ne pas tous monter dans un ?"

Cela éveille sa curiosité. Après quelques minutes de discussion (ou plutôt interrogatoire), nous voilà les doigts dans le scanner d'empreintes et la webcam pour se faire photographier par l'immigration. Bien sûr, quelques minutes auparavant, le douanier avait passé "au compteur Geiger" toutes la structure du Cessna. Je me demande encore ce qu'il pouvait détecter (explosif ? Drogue ?)

Après "les formalités d'usage" (selon la formule consacrée), nous remettons en route pour nous garer chez Galvin, notre FBO sur cette étape. Encore du service de luxe avec Marshaller et tapis rouge. Christophe et moi passons 10 minutes à comprendre comment faire des cookies surgelés trouvés dans un des frigots. Voilà, branche 1 sur 3 pour la journée : OK !

Surprise au parking de Galvin, (presque) le Gruman Goose de FSX

Un comble à Boeing Field. Nous sommes garés derrière un Airbus de JetBlue

Et après Seattle ? Les récits se suivent, c'est par ici.

23.2.09

Far West 2009 : le programme (prévisionnel)

Alors qu'un compte à rebours s'est incrusté dans la barre de menu à droite de mon blog (merci Guillaume !), je continue, avec les conseils précieux de Marc-Olivier, à remplir l'agenda Google que nous nous partageons :


Nous continuons aussi à remplir et à nous activer avec la "Check List Far West 2009" qui liste pour chacun d'entre-nous les tâches administratives de préparation. Passeport et achat du billet d'avion sont les plus évidentes. Mais il faut aussi préparer sa demande de validation de licence PPL européen en PPL américain pour ceux qui n'étaient pas avec nous l'année dernière, s'inscrire à PlusOne pour pouvoir réserver des avions, finir le VFRn que certains ont commencé, s'entrainer à la phraséo et à la lecture de carte US, remplir les formulaire eAPIS et eSTA...

Voici donc les premières propositions pour le trajet de Far West 2009. Globalement en quelques chiffres :
  • Une vingtaine de branche
  • Environ 83 points tournants
  • Si on compte toutes les cartes (et il y a un équipage IFR), il nous faudrait 505 cartes
  • La distance totale : 3993.323 nm


Vendredi 29 mai : paperraserie et 1ère prise de contact avec l'aéroclub
  • Emission des liences FAA au FSDO de San Diego pour ceux qui n'étaient pas du voyage version 2008. Cela devrait ressembler à ça.
  • Vols locaux pour les "Far West 2008"
  • Le soir, en profiter pour renouveller son "emport passagers" de nuit et éviter les tours de piste en solo à San Luis Obispo (comme l'année dernière... un grand moment de solitude).
Samedi 30 mai : inscription aéroclub et "new member briefing"
  • "New Member Safety Briefing" par Bob Agresto chez PlusOne pour les "Far West 2009" (et les Far West 2008 en manque de conférence en anglais)
  • Vols locaux pour les "Far West 2008" et les "Far West 2009"
  • Le soir : encore la possibilité de voler de nuit pour mettre à jour son "emport passagers" de nuit
  • Dernier jour avant le (grand) départ
Dimanche 31 mai : 1er vol et baptème au dessus LAX (Los Angeles Int'l airport)
  • San Diego Montgomery Field (KMYF) -> San Luis Obispo (KSBP) -> Oakland (KOAK)
  • Branche exactemetn similaire à celle de l'année dernière
  • Dois-je rappeler qu'entre San Diego et San Luis Obispo, il y a un gros terrain international que l'on peut survoler en VFR et en auto-information ? (voir ce récit et les frissons qui vont avec pour les lecteurs qui auraient râté l'édition 2008)
Lundi 1er juin : déjà un jour de repos... où plutôt l'occasion de faire des "San Francisco Bay Tour"
Mardi 2 juin : 1ère grosse (grosse) journée, 540 nm au programme
  • Lake Tahoe (KTVL) -> Roberts (KRDM) (326 nm) -> Seattle Boeing Field (KBFI) (208 nm)
  • Regardez sur la carte au début de ce message. Le grand trait qui remonte vers le nord... oui... oui... c'est le programme de la journée. Levé tôt !
  • Diner au Steak House à Seattle que nous n'avions pu faire l'année dernière
Mercredi 3 juin : 3ème jour et on quitte déjà les US... pour le Canada
  • Seattle Boeing Field (KBFI) -> Victoria (CYYJ), 1ère étape pour aller d'un terrain douanier (US) à un autre terrain douanier (Canada)
  • Distance : 85 nm
  • Victoria (CYYJ) -> Tofino (CYAZ)
  • Distance : 100 nm
  • Le reste de la journée à Tofino (il parait que c'est jolie ;-) que nous avions projeté l'année dernière mais n'avions pu réaliser pour cause de... pour cause de quoi Vincent ?
  • En fin de journée, si la météo le permet possible Tofino (CYAZ) -> Vancouver Boundary Bay (CYBB). Distance : 100 nm
Jeudi 4 juin : saut de puce canadien
  • Tofino (CYAZ) -> Vancouver Boundary Bay (CYBB)
  • Distance : 100 nm
  • Y-aura-t-il des candidats pour un petit Vancouver Harbor Tour à 1500 ft comme l'année dernière ?
  • (OFF) Vancouver
Vendredi 5 juin : repos à Vancouver ou vols locaux au choix
  • (OFF) Vancouver (CYBB)
  • ou, pour ceux qui veulent tater de la montagne et sous réserve de météo : vols locaux vers Kelowna (CYLW) (150 nm), Calgary (CYBW) (350 nm) ou Penticton (CYYF) (135 nm)
Samedi 6 juin : grosse journée, départ vers le sud, on repasse la frontière et 3 étapes
  • Vancouver (CZBB) -> Spokane (KGEG)
  • Distance : 260 nm
  • puis Great Falls (KGTF)
  • distance : 250 nm
  • puis West YellowStone (KWYS)
  • Distance : 160 nm
Dimanche 7 juin : Salt Lake City, puis St-George après plus de 500 nm de navigation (ça fait peut-être un peu long)
  • Matinée OFF au parc Yellowstone
  • West Yellowstone (KWYS) -> Salt Lake City (KSLC)
  • Distance : 240 nm
  • Salt Lake City (KSLC) -> Brice Canyon (KBCE) -> St-George Mun (KSGU) avec son petit air de Sedona (porte-avions)
  • Distance : 260 nm
  • fin de la première semaine !
Lundi 8 juin : bienvenue dans le décor de western
  • St-George (KSGU) -> Monument Valley (UT25) (attention à la mesa !)
  • Distance : 170 nm
  • Vols locaux vers Lake Powell, Rainbow Bridge et/ou Page
  • Nuit au Goulding's Lodge
Mardi 9 juin : chaud devant, Las Vegas... nous voilà !
  • Monument Valley (UT25) -> Marble Canyon -> remontée du Grand Canyon dans le sens inverse de l'année dernière -> Las Vegas McCarran (KLAS)
  • Distance : 300 nm en suivant le Grand-Canyon
  • Comment oublier l'arrivée à Vegas et les décors du Grand-Canyon ?
  • Reste de la journée (OFF) à Vegas
Mercredi 10 juin : Hollywood & Los Angeles !
  • Las Vegas (KLAS) -> Death Valley (Furnace Creek L06) -> MonoLake -> verticale Edwards AFB -> Hollywood -> Santa Monica (KSMO) ou peut-être plutôt Catalina pour dormir ?
  • Distance : 250 nm
Jeudi 11 juin : Vannne Ice ?
  • (OFF) Vols locaux dans le bassin de Los Angeles vers Van Nuys (KVNY), Catalina (KAVX) ou encore Chino (KCNO)
Vendredi 12 juin
  • (OFF) et débordement
  • Retour vers San Diego (KMYF)
  • Distance : 100 nm
Samedi 13 juin
  • (OFF) et débordement
  • Retour vers San Diego (KMYF)
  • Distance : 100 nm
Dimanche 14 juin
  • Retour vers Paris ;-(

26.9.08

[8/20] Pas une seconde en l'air (Vancouver)

Pilotes fatigués cherchent à jouer les touristes (ici à Stanley Park)

Il nous fallait bien ça, après nos péripéties de la veille. D'un commun accord, nous avons décidé de passer une journée au calme, sans voler à Vancouver. Pas d'avion (ou presque). Pas de navigation à préparer. En espérant qu'il fasse beau le lendemain, mais en fait on ne s'en préoccupe pas.

Nous expérimentons un chauffeur de taxi canadien au caractère particulier dans le trajet qui nous amène jusqu'au loueur de voiture. Enfin, un moment de détente après la tension du dernier vol. De là, nous filons vers le Sheratton Wall Center 4 étoiles que nous avons réservé par PriceLine dans le centre de Vancouver. On jette les affaires dans les chambres et nous voilà parti pour un restaurant Japonais. Tiens, enfin une soirée "normale", c'est à dire sans chercher des cartes, remplir des logs de nav et bidouiller le GPS.

Le lendemain matin, c'est un programme de touriste qui nous attend. Le beau temps est revenu et pourtant nous ne partons pas au terrain. Tout d'abord un bon brunch. Marc-Olivier connait la ville comme sa poche.


C'est plus appétissant que cela en a l'air !

Bien sûr, nous continuons à parler des vols d'hier. Mais le temps passant, la découverte de Vancouver nous change les idées. C'est le but.

Après nous avoir rempli l'estomac, on continue le tour de touriste par la promenade à Stanley Park.




Et là, nous ne pouvons échapper aux avions. Ça grouille d'hydravions ! On se croirait dans Flight Simulator avec le curseur du nombre d'avion AI (Avions contrôlé par le simulateur lui-même en mode solo pour faire vivre l'environnement) qui serait passé à 200%. Ça décolle, ça atterri... Ça n'arrête pas.

Pour contrôler tout ce petit monde, il faut bien une tour de contrôle. Il s'agit d'Harbour Tower : la tour de contrôle la plus haute du monde (142 m / 462 feet d'après Wikipedia) perchée en haut d'un building pour dominer la baie.


Nous ne le savons pas encore en cette fin de matinée, mais demain matin, nous serons ici même à 1600 pieds en contact avec cette même tour. Ce sera la surprise. Mais... Chut... C'est pour demain.


Deuxième sortie pour les touristes amateurs que nous sommes : Lynn Canyon Park. Situé à moins de 20 min du centre, c'est le dépaysement assuré. Après le désert de Californie, la baie de San Francisco... Nous voilà en pleine forêt à grimper des escaliers sans fin et traverser des ponts suspendus. Ca monte, ça descend. C'est de la bonne fatigue de pilotaillons !

Ils m'ont fait traverser ça ! Moi qui ai le vertige ;-)

Le pont suspendu de Lynn Canyon Park




Même au milieu des bois (et de l'escalier) nous gardons le contact
avec les Alex qui attendent leur Cessna à San Francisco



Speciale dédicace à Marc-Olivier qui voulait qu'on voit "son panneau"
de tous les dangers du park (private joke)

La journée passe sans que l'on s'en rende compte : un peu de shopping et une recherche de laverie avec Internet+de-grandes-tables-pour-déplier-des-cartes remplissent la fin de notre après-midi. Un break profitable pour se ressourcer un peu et ne pas voler (si un jour, on m'avait dit que j'écrirais cela). Ah si tout de même, nous n'avons pu nous retenir de nous arrêter au bout des pistes de Vancouver Intl. Là encore, nous ne soupçonnons pas que dans quelques heures nous serons aussi verticale de ce terrain.


La journée se termine dans un nouvel hôtel (quelle galère pour trouver l'entée du Best Western de l'aéroport !) et par la préparation de la navigation du lendemain. Comme tous les autres jours ? Pas tout à fait.

Marc-Olivier nous propose de ne pas partir directement de Boundary Bay vers Seattle Boeing Field. Trop simple. Pourquoi faire simple alors qu'on peut faire compliqué ? ;-) L'idée exposée est de partir vers la verticale de Vancouver Intl (je vous rappelle que nous sommes toujours en Cessna et enVFR), puis faire quelques orbites au dessus du centre ville en contact avec Harbour Tower. Rien que ça.

L'idée nous séduit immédiatement, sauf qu'il faut préparer tous les scénarii pour la verticale en fonction des pistes en services à Vancouver Intl et les points de reports VFR sont très nombreux et différents selon les configurations. On ne passe pas comme ça au dessus d'un terrain international. Cela rajoute dans la préparation, mais nous avons retrouvé de l'entrain pour repartir en vol. La journée d'hier est surmontée. Nous nous concentrons, Florent et moi, sur le vol du lendemain. Il y a encore des sensations fortes devant nous. Tout plein.

Allez, on repart en vol. Et c'est à lire par ici.

13.7.09

Souvenirs de trace GPS avec GoogleEarth

Aujourd’hui, j’ai enfin eut le courage de décharger les traces GPS du Garmin 296 que nous avions embarqué dans le Cessna N4975F. En les regardant avec Navigation, puis avec GoogleEarth, immanquablement des souvenirs ressurgissent. Les voici.

Départ vers San Francisco ?

Le 1er roulage depuis le parking de San Diego Montgomery Field, les valises à bord pour rejoindre les uns derrière les autres la zone des essais moteur (Runup aera) de la 28 droite :

1er roulage
L’image satellite de GoogleEarth montre
(presque) notre Cessna sur la Runup aera.

Mais pourquoi sont-ils partis dans ce sens là ? C’était vers la mer qu’il fallait partir ! Forcément, on ne le voit pas sur l’image de GoogleEarth où il fait toujours beau. Nous sommes partis dans le sens opposé de la route pour pouvoir passer au dessus de la fine couche. Vive le June Gloom :

Depart de San Diego right Downwind departure
“Right Downwind departure behind the Duchess”

Nous sommes toujours le 1er jour du départ (j’ai omis les traces GPS des vols d’entraînement). La nuit tombe et nous sommes en train de discuter sur 123.45 et avec le monsieur de Norcal car notre destination Oakland et notre 1er déroutement prévu (Concord) ne sont pas accessibles. Pas VFR. Grrrr. Alors, nous nous déroutons au début de la baie de San Francisco à Santa Clara. 1er vol et énorme émotion à bord.

Arrivée à Santa Clara
L’arrivée à la nuit tombée à Santa Clara

Vers le nord

Après le superbe atterrissage de Georges à Eugene (prononcer You-jean) à voir dans l’épisode 1 des vidéos de ce post, l’arrivée à Seattle Boeing Field restera un moment fort. Pour commencer, j’avais une grosse appréhension des espaces de Seattle. L’année dernière sur Far West’08, j’avais été pris de court, apeuré par la classe Bravo et confus avec tous ces terrains et la ville (voir ce message de Far West’08). Cette année, nous sommes presque arrivés en patrouille après le survol de Portland et la descente vers Boeing Field s’est déroulée comme un charme. A tel point, que prenant la 31R (the “short” runway comme insista le contrôleur), j’eut droit à un atterrissage en patrouille avec un LearJet. Ca doit être le métier qui rentre !

Seattle
Arrivée sur Seattle Boeing Field.
La ville devant, le Mont Rainier dans le dos

L’arrivée à Victoria restera aussi comme un très bon souvenir. Non pas à cause de la dizaine de kilomètres à pied que Marc-Olivier nous a infligée pour déjeuner (sans parler de la traversée de la 2 voies), mais parce que d’une part on passe la frontière (et toute l’organisation administrative qui va avec… eAPIS vous vous souvenez !?) et que d’autre part on change radicalement de décor. La montagne est là, toute proche, la mer et des multitudes d’iles remplissent le pare-brise.

Victoria
Traversée de la frontière et superbe arrivée dans la capitale de la Colombie Britannique (Victoria). Le tout, piloté par Patrick.

Colombie Britannique

Victoria-Tofino

Traversée de l’ile de Vancouver de Victoria à Tofino
Un avant-goût de petit vol montagne

Le guide du routard indique que Tofino est situé à 3 h de route de la bourgade la plus proche (Nanaimo… Nanaimo radio ?). L’avantage d’arriver en avion est qu’on a pas ces détails en tête. On regarde la carte et on tire un trait. Y-a un terrain au bout ? Alors let’s go !

tofino La superbe arrivée à Tofino (à voir sur l’épisode 1)
Au bout de la "Trans Canada"

vers penticton
Survol des vallées enneigées
en Colombie Britannique (j’aime bien le nom ;-)

Arrivée sur Penticton
Encore une très belle arrivée à Penticton entre le Lac Okanagan et le lac Skaha

Après le petit terrain désert de Penticton (on a même pas trouvé le pétrolier et on s’est servi nous même), rendez-vous avec l’un des terrain “international” de Far West : Vancouver International. On dit bonjour et on se laisse guider par les charmants contrôleurs. Rien de plus simple. J’imagine que tant qu’on fait ce qu’ils disent et qu’on le fait rapidement sans sourciller, dans ce coin on peut se poser partout.

finale à vancouver
Finale sur l’aéroport international de Vancouver

Après un départ presque IFR de Vancouver, nous n’avons comme d’habitude pas résisté à faire le tour de Stanley Park. Puis pour changer un peu (comme si on était habitué), nous redescendons le fleuve Fraser à 1200 pieds pour passer sous les départ de l’aéroport international. Jolie promenade, qui restera aussi dans les annales !

vancouver downtown tour
Le tour d’Harbour Tower avant de repartir vers Portland

Et déjà il faut redescendre

La redescente vers le sud nous fait retrouver des paysages plus arrides. Avant d’arrivée à Reno, nous sommes conquis par le survol de Crater Lake. L’année passée, nous n’avions pu en profiter du fait des feux de forêt. Cette année, Crater Lake a laissé toutes ses couleurs bleues resplendir.

crater lake
Passage sur le bord de Crater Lake

reno
Reno : c’est beaucoup moins vert qu’au Canada !
Descente !!! On quitte 10000 pieds et notre on-top pour 4500 pieds

La Lake Tahoe se mérite. C’est peut-être le regret de Far West’09. N’avoir pu aller à South Lake Tahoe. Le vol qui nous fait quitter Reno en direction de Mojave pour Vegas, nous permettra tout de même de profiter, d’en haut, de la beauté du site.

Lake Tahoe
On escalade la montagne pour survoler le Lac Tahoe

Nous voilà prêts pour une traversée du désert du Nevada. Nous ferons tout de même un petit détour, autorisé par Joshua approach à la verticale de la base d’Edwards et ses immeeeeeeenses pistes et sa bien connue rosace.

Edwards

Après Portland, dans la série “gros” aéroports, notre tableau de chasse se remplit également avec le (maintenant) traditionnel Las Vegas Mc Carran. Encore une fois cette année, nous nous sommes vus vectorer pour la 19R en arrivant cette fois-ci par l’est nous interdisant la verticale du strip, mais nous faisant faire une base main gauche “abeam the stratosphere”. Pas mal non plus ;-)

Las Vegas
“Turn base abeam the stratosphere” qu’il a dit le contrôleur

Avant de nous rendre vers Page et le Grand-Canyon et vu le prix de l’AVGAS au FBO Atlantic, nous faisons un pit stop à Henderson. 30 minutes de vol et de la phraséo US comme on l’aime (voir le début de l’épisode 4 en cliquant ici).

Vegas-Henderson
Pit stop à Henderson Executive
au départ de Vegas Mc Carran (POGO Henderson ?)

Patrick reprend les commandes pour la 1ère ballade spéciale Sightseeing : le Grand Canyon. 2h00 de spectacle incroyable.

GrandCanyon

Trajectoires similaires

C’est au dessus du Zion Canyon qu’il nous est arrivé l’envie de voler en patrouille. Au début les traces GPS sont séparées (vertes et bleues), puis elles se chevauchent. On a fini le vol ensemble. Immense souvenir.

zion-patrouille
Deux traces GPS l’une sur l’autre

Cal-Blake-Patrouille
La bleue, la verte ? La bleue se pose,
je refais un tour et me pose derrière

Patrick a encore l’honneur du deuxième vol dans un décor de rêve. Quoiqu’en réfléchissant bien, tout Far West se déroule dans un décor de rêve. Après le Grand-Canyon, c’est Monument Valley qui s’offre à nous.

Monument-Valley
C’est nettement plus beau en vrai ;-)

Puis, c’est une longue ligne droite un peu ennuyante (voir ce récit) pour un atterrissage incroyable sur le porte-avion Sedona entre les montagnes.

sedona

Et il faut bien rentrer à la “maison”. Mine de rien, à l’échelle d’un continent, ça fait des grandes nav, non ?

retour

Dernier jour, dernier vol

Le dernier jour n'aurait pu être consacré qu’à faire “la paille” (tous les papiers). Mais non, nous nous sommes encore donnés quelques défis de pilotaillon. La Mini-route pour LA International (racontée ici) et la 16R de Van Nuys (racontée ici).

verticale-LA
Ça fait pas haut 2500 pieds, verticale d’un si gros terrain

16R
Ma “One Six Right” ;-)

Le vol entre Van Nuys et Corona n’a - sur le papier - rien d’exceptionnel. Bon, il faut tout de même faire un peu le tour de la classe Bravo de Los Angeles. Ça se prépare. Ah bon ? La confiance est là et on sait maintenant comment naviguer d’entre toutes ces zones. L’arrivée à Corona n’a rien de spécial. Si ce n’est “DE NE PAS DESCENDRE DU COTE ACTIF !” (private joke). Non, le plus sympa a été de passer au sud d’une colline… Bon, OK et alors ? Et bien sur cette colline après le départ de Van Nuys et au sud de Burbank, se trouve le célèbre “Hollywood Sign”. Cela aurait été bête de ne pas le voir ? Ah pardon pour l’autre Cessna qui est passé au nord ;-)

Hollywood Sign
Hollywood Sign

Et puis enfin, il y eut la patrouille avec le 75F sur les plages de San Diego, dans la Bravo de Lindbergh entre 500 et 800 pieds. Voilà un excellent moyen de finir Far West’09 (à voir sur l’épisode 8 en cliquant ici).

san diego patrouille

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